Publié dans Politique

Collectif de candidats - Du sang et des morts à tout prix

Publié le jeudi, 09 novembre 2023


A moins d’une semaine de la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, le collectif de candidats ayant décidé de boycotter la campagne de propagande électorale se retrouve dos au mur, piégé dans l’impasse dans laquelle il s’est lui-même engagé. Comme il est désormais impossible de rattraper le temps perdu,  ledit collectif n’a plus d’autres choix que faire feu de tout bois afin d’empêcher coûte que coûte que le scrutin du 16 novembre puisse se tenir. Et le meilleur moyen d’y parvenir est de plonger le pays dans une spirale de violence, dans l’espoir que cela justifiera la remise aux calendes grecques des élections.
C’est en ce sens qu’il faut comprendre la décision des leaders du mouvement, annoncée samedi dernier lors de leur meeting tenu au coliseum d’Antsonjombe, d’envahir la mythique place du 13 mai à partir de cette semaine. Il s’agit de faire monter de plusieurs crans les provocations à l’endroit des Forces de l’ordre pour amener ces dernières à muscler leur intervention, multipliant ainsi les circonstances propices aux affrontements violents. L’objectif est de créer de toutes pièces des « martyrs » dont les images seront ensuite exhibées, telles des trophées, sur les réseaux sociaux et dans la presse afin de heurter l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Il en est ainsi, par exemple, de ces enfants en bas-âge qui, s’étant trouvés au mauvais endroit au mauvais moment, ont été les victimes collatérales de gaz lacrymogènes.
Pour l’instant, on ne recense « que » des blessés aussi bien dans les rangs des manifestants que dans le camp des hommes en uniforme. Mais comme l’a si bien déclaré récemment l’hystérique Fanirisoa Ernaivo  - celle qui, à 10.000 km, harangue et pousse le collectif de candidats et ses partisans au casse-pipe  -  il ne leur reste plus qu’à attendre le premier mort.
La Rédaction

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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