Publié dans Politique

Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie !

Publié le jeudi, 16 novembre 2023
Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie ! Photo d'illustration



Une partialité flagrante. Depuis le début des tensions politiques volontairement créées par le mouvement du collectif des candidats, la position de plusieurs organisations de la société civile à Madagascar était claire comme l’eau de roche. A se demander presque ce qu’attendaient ces organisations pour se convertir en partis politiques. Hier pendant le premier tour de l’élection présidentielle, l’attitude de certains leaders de cette même société civile ne manquait pas d’intriguer en se réjouissant ouvertement du faible taux de participation des électeurs dans certains bureaux de vote. Un geste ahurissant qui remet en question, une fois de plus, la crédibilité et la bonne foi de cette fameuse société civile.
D’un côté donc, ces organisations affichent leur position défavorable vis-à-vis du processus électoral, et d’autre part, elles se posent en observateurs électoraux. C’est par exemple le cas des organisations rassemblées au sein de la plate – forme « Safidy ». Force est de constater que par défaut, ou peut être dans l’unique but de justifier le financement qu’elles ont obtenu, ces organisations ont effectué des missions d’observation presque à contre – cœur. Quoi qu’il en soit, ces organisations ont volontairement fait abstraction de leur mission de sensibilisation des électeurs à aller aux urnes. L’on ne s’étonnera donc pas de la profusion des « conclusions négatives » qui vont s’ensuivre de cette soi – disant observation électorale menée par cette société civile.
La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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