Publié dans Politique

Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie !

Publié le jeudi, 16 novembre 2023
Scrutin présidentiel - Une société civile, juge et partie ! Photo d'illustration



Une partialité flagrante. Depuis le début des tensions politiques volontairement créées par le mouvement du collectif des candidats, la position de plusieurs organisations de la société civile à Madagascar était claire comme l’eau de roche. A se demander presque ce qu’attendaient ces organisations pour se convertir en partis politiques. Hier pendant le premier tour de l’élection présidentielle, l’attitude de certains leaders de cette même société civile ne manquait pas d’intriguer en se réjouissant ouvertement du faible taux de participation des électeurs dans certains bureaux de vote. Un geste ahurissant qui remet en question, une fois de plus, la crédibilité et la bonne foi de cette fameuse société civile.
D’un côté donc, ces organisations affichent leur position défavorable vis-à-vis du processus électoral, et d’autre part, elles se posent en observateurs électoraux. C’est par exemple le cas des organisations rassemblées au sein de la plate – forme « Safidy ». Force est de constater que par défaut, ou peut être dans l’unique but de justifier le financement qu’elles ont obtenu, ces organisations ont effectué des missions d’observation presque à contre – cœur. Quoi qu’il en soit, ces organisations ont volontairement fait abstraction de leur mission de sensibilisation des électeurs à aller aux urnes. L’on ne s’étonnera donc pas de la profusion des « conclusions négatives » qui vont s’ensuivre de cette soi – disant observation électorale menée par cette société civile.
La Rédaction

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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