467. Tel est environ le nombre de dossiers de candidature (Curriculum vitae) au poste de ministre reçu au niveau de la Présidence et de la Primature depuis hier, selon les informations émanant de sources bien informées. Au terme d’une sélection rigoureuse et d’entretiens qui battaient encore leur plein durant toute la journée d’hier, les noms des sélectionnés seront connus demain en fin d’après – midi.
Depuis près d’une semaine, après le vibrant appel du Président de la République à la participation de toute personne qualifiée et de bonne volonté, une ruée des citoyens souhaitant briguer le poste de membre du Gouvernement a été observée au niveau des palais d’Ambohitsorohitra et Mahazoarivo. Un cabinet d’experts s’occupent des entretiens et tests auxquels les candidats sont soumis. La dernière étape de sélection reviendra au duo de l’Exécutif, c'est-à-dire le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre, Christian Ntsay.
Pour rappel, les nouveaux ministres effectueront une prestation de serment en promettant de faire preuve d’intégrité et de transparence dans l’exercice de leur fonction. Ils signeront également un contrat qui les soumet à une obligation de résultats.
Une série de tests
D’après toujours les mêmes sources, les candidats présélectionnés ont passé un grand oral durant lequel ils ont dû faire leurs preuves et montrer qu’ils maîtrisent le secteur lié au département ministériel dont il souhaite intégrer. Ces prétendants au poste de ministre ont également fait un test de langue et de culture générale. A cela s’ajoutent des tests psychométriques, psychotechniques et des tests de logique. Ils sont également jugés sur leur dynamisme ainsi que leurs capacités en communication, leadership, management et en négociation. Enfin, les candidats au poste de ministre devaient montrer leur rigueur et leur gestion de la pression.
Efficacité et professionnalisme sont les maîtres – mots qui guident tout le processus de sélection des nouveaux membres du Gouvernement de Christian Ntsay. Des qualités nécessaires afin de mener à bien les changements vers le développement, ainsi que la mise en place d’une bonne gouvernance. Cela rejoint la vision du Président Andry Rajoelina de concrétiser les principes de la transparence dans la gestion des affaires de l’Etat, et ce dans l’optique d’un développement palpable pour chaque foyer.