Publié dans Politique

Secrétaires d’Etat, Dg OMH, etc.  - Des postes vacants à pourvoir au sein de l’Administration

Publié le lundi, 15 janvier 2024

Le récent remaniement gouvernemental à Madagascar a vu la nomination de nouveaux ministres dont certains étaient placés à des postes de responsabilité dans l’Administration. Leur départ pour le Gouvernement laisse ainsi plusieurs positions clés dans l’administration à pourvoir. Parmi celles-ci, notons le siège de maire d’Antananarivo, laissé vacant par Naina Andriantsitohaina, qui rejoint le Gouvernement en tant que ministre de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire. De même, le fauteuil de chef de Région d’Amoron’i Mania est désormais disponible après la nomination de Fomendraza Haingo Elisette en tant que ministre de la Population et de la Solidarité.

Citons aussi le poste de directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures est laissé libre par Jean Baptiste Olivier, nommé ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Dans le lot, il y a aussi les postes précédents de la nouvelle ministre des Affaires étrangères ou encore celui de l’actuelle ministre du Travail, de l’Emploi et des Fonctions publiques. Le Général Lala Monja Delphin Sahivelo devient ministre des Forces armées, laissant derrière lui, libre, le fauteuil de chef de l’Etat-major des armées.  Le commandement de la Gendarmerie nationale se trouve aussi sans titulaire après la nomination du Général Andry Rakotondrazaka en tant que ministre délégué chargé de la Gendarmerie.

Des opportunités

Outre ceux laissés vacants, neuf autres postes nouvellement créés devront être pourvus prochainement. Il s’agit notamment du secrétaire d’Etat auprès de la Présidence en charge de la Lutte contre la pauvreté et de la réinsertion sociale, le secrétaire d’Etat à l’Electrification rurale et des ménages, le secrétaire d’Etat à la Souveraineté alimentaire, le secrétaire d’Etat à l’Economie et au plan, le secrétaire d’Etat à la Coopération économique, le secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la lutte contre les stupéfiants, le Secrétaire d’État à la Digitalisation du service public, le Secrétaire d’Etat au Commerce et à la consommation, ainsi que le Secrétaire d’Etat à l’Artisanat et aux métiers. 

A ces postes s’ajoutent quelques-uns, laissés libres par leurs titulaires pour diverses raisons. Le poste de gouverneur de la Région Analamanga est actuellement vacant suite à la démission de Hery Rasoamaromaka, avant la présidentielle pour soutenir le candidat Andry Rajoelina. De même, pour nombre de postes au sein de la Présidence dont notamment celui de directeur général des projets présidentiels, qu’occupait le néo ministre de la Communication et de la Culture Augustin Andriamananoro. Les postes de gouverneur de Betsiboka et de préfet de Boeny pourraient nécessiter des titulaires, étant donné que leur détention préventive actuelle, suite à des affaires distinctes, limite leur capacité à exercer leurs fonctions, même s’ils bénéficient de la présomption d’innocence. 

 Ces opportunités offrent aux ministres non reconduits, aux personnalités qui ont déposé leur CV pour devenir ministre du gouvernement, aux soutiens du régime en place, et plus largement aux citoyens malgaches la possibilité de postuler à des postes de haut niveau dans l’administration, si tant est qu’ils démontreront des qualifications et une expérience pertinentes dans leur domaine respectif. Ces postes vacants représentent une occasion pour le Gouvernement de renforcer son équipe et de collaborer efficacement pour réaliser les objectifs de développement du pays. Suite à la formation du gouvernement, nul doute que ces postes seront pourvus promptement, permettant aux nouveaux titulaires de contribuer au bien-être de la population malgache.

 

Lalaina A.

Fil infos

  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Cercle vicieux brisé !
    Après avoir erré, tourné en rond dans le désert de l’indifférence et de la désolation durant des décennies, Madagasikara semble avoir pu tracer le chemin de la réussite, l’issue de secours ou la voie menant vers la sortie. Comme beaucoup d’autres du continent africain notamment des pays évoluant après le joug de la puissance coloniale française, la Grande île menait une vie d’errance d’une crise politique à une autre. La dernière en date, la longue crise de 2009 à 2014 fut particulièrement meurtrière pour l’économie nationale. Le pays s’enlise dans une misère insoutenable. Prise au piège à l’intérieur d’un système qui se referme par un verrou à double tour, la Grande île étouffe par strangulation ou par apnée. Un redoutable cercle vicieux actionné par un imparable tourbillon s’enfonçant vers le fond. A partir de 2019, le retour aux affaires du jeune visionnaire Rajoelina Andry Nirina, les choses commencent à ……

A bout portant

AutoDiff