Publié dans Politique

Sommet Italie-Afrique - Les femmes malagasy à l’honneur

Publié le lundi, 29 janvier 2024

La délégation malagasy qui assiste au premier sommet Italie-Afrique est dirigée par des femmes. En effet, le chef de la diplomatie Rafaravavitafika Rasata accompagnée de Mme Lalatiana Rakotondrazafy, ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle sont sur place afin de représenter le pays dans les négociations. Si le sommet a pour objectif de soutenir l’Italie pour la présidence du G7, il s’agit aussi de la présentation du « Plan Mattei ». Celui-ci consiste à raffermir la coopération de l’Italie avec plusieurs pays africains dont Madagascar. 

Le plan, vise la coopération dans le domaine économique et infrastructurel, la sécurité alimentaire, la sécurité et transition énergétique, la formation professionnelle et culture ainsi que la migration, la mobilité et la sécurité. Aux côtés de la Grande île, des représentants de plus de 25 pays sont arrivés au Sénat. Il y a également  des représentants des agences des Nations Unies, ainsi que d'institutions internationales comme le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU.

Une opportunité pour élargir nos relations bilatérales

En marge du sommet Italie-Afrique, les deux ministres ont rencontré plusieurs partenaires, notamment le ministre de L’Éducation nationale et du mérite ainsi que le « Deputy minister of the International relations and Cooperation » de l’Afrique du Sud afin de discuter de différents projets. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens de collaboration entre les deux pays dans divers domaines. Cette réunion est également un tremplin pour une coopération étendue avec les Etats participants dans les domaines politique, stratégique et économique. Ainsi, d’autres rencontres bilatérales figurent dans l’agenda de la délégation malagasy à cette occasion.

La France et la Chine en 2021, puis la Russie en 2023 ont également organisé des sommets avec l'Afrique. C’est ainsi autour de l’Italie de  s’engager à faire du développement de l'Afrique un thème central de son mandat au G7, en partie pour accroître son influence sur un continent où des puissances telles que la Chine, la Russie, la Turquie, l'Inde et le Japon ont également accru leur poids politique. 

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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