Publié dans Politique

Elections législatives et communales à Madagascar - Aucune date confirmée pour l’heure

Publié le lundi, 29 janvier 2024

Le ministre de la Décentralisation et de l'Aménagement du territoire, Naina Andriantsitohaina, a déclaré, hier à Tsimbazaza, qu'aucune date n'a été tranchée pour les élections législatives et communales à Madagascar. Ses propos interviennent à la suite de rumeurs circulant sur les réseaux sociaux, évoquant des dates présumées pour ces scrutins de proximité.

Lors de la cérémonie d'ouverture de la session extraordinaire du Parlement, le ministre a formellement démenti les informations circulant, notamment sur les réseaux sociaux, concernant les dates des élections. Il a souligné l'absence de décision définitive à ce stade, dissipant ainsi les spéculations entourant une possible élection législative jumelée aux communales. L'ex-maire d'Antananarivo dément toute publication venant de sa part et affirme d'ailleurs que la décision ne lui revient pas seul. « Aucune discussion ni dialogue n'ont encore eu lieu », soutient-il devant les gens des médias. 

Le vice-président de l'Assemblée nationale, Naivo Raholdina, a ajouté sa perspective à cette question électorale. Selon lui, une nouvelle législature sera en place pour la prochaine session du Parlement. Il estime que l'élection législative, en particulier, pourrait se dérouler vers la fin du mois de mai de cette année.

Ces déclarations laissent entrevoir un climat d'incertitude quant aux échéances électorales à Madagascar. La Commission électorale nationale indépendante a indiqué auparavant que les élections auront lieu durant le premier semestre de cette année, pas avant le mois de mai pour cause de saison de pluies. 

Ce qui  est sûr c'est donc que les élections se tiendront cette année, contrairement à une idée colportée par une frange de l’Opposition qui accuse le Gouvernement de ne pas vouloir aller vers ces scrutins de peur de voir un succès de l’Opposition. Le Premier ministre, chef du Gouvernement, l'a réaffirmé dans sa demande d’avis auprès de la Haute Cour constitutionnelle, sur la situation des maires et conseillers municipaux ou communaux en fin de mandat. Le mandat de ces derniers est arrivé à terme le 10 janvier dernier, tandis que celui des députés est prévu vers la mi-juillet de cette année. 

La population malgache reste attentive à ces développements, dans l'attente d'informations officielles concernant le calendrier électoral. Les élections législatives et communales revêtent une importance particulière pour le pays, marquant un moment clé dans la vie démocratique et politique de Madagascar. La confirmation des dates officielles apportera la clarté nécessaire à la préparation de ces scrutins cruciaux.

 

La Rédaction

Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff