Publié dans Politique

Octroi illégal de 74ha de terrains à Tana Masoandro - Un ancien PDS de Tana impliqué

Publié le dimanche, 11 février 2024
Octroi illégal de 74ha de terrains à Tana Masoandro - Un ancien PDS de Tana impliqué Photo d'illustration


En janvier 2024, suite à une doléance anonyme via la plateforme « i-Toroka », le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a ouvert une enquête approfondie sur l’octroi illégal de 74 hectares de terrains appartenant à l’Etat pour le projet présidentiel « Nouvelle ville Tana Masoandro » à Tsimahabeomby- Imerintsiatosika.
L’enquête a révélé des manœuvres illégales remontant à 2002, visant à acquérir illicitement ces terrains, causant un préjudice estimé à 2.957.532.000 ariary. Parmi les responsables impliqués figurent l’ancien président de la délégation spéciale de la ville d’Antananarivo, des responsables successifs du service des domaines et de la topographie d’Arivonimamo, ainsi que des concessionnaires des terrains.
Leur mode opératoire consistait en un morcellement frauduleux visant à contourner la loi imposant l’approbation ministérielle, puisque la superficie dépassait le seuil de compétence fixé à 50 hectares. Cette pratique frauduleuse s’accompagnait de l’absence du cahier des charges et de la mise en valeur requise par la loi, ainsi que de l’établissement d’un rapport de constatation de mise en valeur fictive pour régulariser les procédures lors de la transformation des titres provisoires en titres définitifs.
Le vendredi 9 février 2024, toutes les personnes incriminées, y compris l’ancien président de la délégation spéciale, ont été présentées devant le Parquet du PAC d’Antananarivo et ont recouvré provisoirement leur liberté en attendant leur procès, selon le BIANCO. Ambohibao de poursuivre en indiquant que les titres définitifs octroyés aux concessionnaires, résultant d’une violation flagrante des textes, ont été frappés d’une saisie pénale immobilière, confirmée par la Chambre de saisie et de confiscation des avoirs auprès du Pôle anti-corruption le 23 janvier 2024. Dans cette situation, les terrains acquis illégalement devraient être restitués à l’Etat malagasy, estime l’organe sis à la villa La Piscine.
Recueillis par L.A.

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Editorial

  • De la visibilité !
    A en croire au nième « Fanambarana » émanant des militaires cette fois-ci relayé par les médias publics et certaines chaînes privées et partant du Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, le pays change de dirigeants au sommet de l’Etat. Le colonel Michaël Randrianirina, chef du CAPSAT (Corps d’administration des personnels et des services de l’armée de terre), devient Chef d’Etat, en lieu et place de Rajoelina Andry Nirina. Jusque-là, le commun des mortels semble gober l’information inédite sans pouvoir réagir ni émettre son avis. D’ailleurs, on ne l’a pas demandé ! Tellement l’évolution de la situation tourne à une vitesse supersonique qu’on est un peu dépassé par les évènements. Jusqu’à hier, les acteurs directs, militaires, les députés et la Haute Cour constitutionnelle, tentaient de lever les voiles pour donner le moindre de lumière. Les concitoyens au même titre que les analystes et observateurs attendent et même exigent de la visibilité. Entre «…

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