Et preuve que ce coup de filet de la Gendarmerie n'était pas une mince affaire, il s'est soldé également par la mort de 2 autres assaillants lors d'un échange de tirs avec les gendarmes. Enfin, deux véhicules ainsi qu'une arme à feu utilisés par les ravisseurs ont été saisis par la Gendarmerie.
Mais pourquoi le couronnement de l'opération menée par cette Force ? "Dès le lundi 5 février dernier, il y eut déjà une tentative de ces bandits d’enlever l'enfant de la victime", précise le colonel Tahina. Mais comme cette tentative a alors avorté, les ravisseurs étaient repassés à l'offensive le mardi suivant. Cette fois-ci, ils ont visé le chef de famille. Deux bandits équipés d'armes de poing ont alors perpétré l'enlèvement du chef de famille. Ils l'ont emmené en direction d'Ambohitrimanjaka, non sans qu'ils n'aient déposé son chauffeur en cours de route, quelque part sur la RN4.
Acte II, scène II
Le mercredi 7 février dernier, les bandits étaient passés à la deuxième phase de leur funeste plan. "Les ravisseurs ont alors demandé une rançon de 600 000 euros, à remettre du côté de Bevalala. Mais la famille de l'otage a marchandé. Finalement, elle n'a payé que 12 millions ariary, somme apportée à Bevalala, selon l'instruction des bandits", renchérit le colonel Tahiana.
Et on connaît la suite. Les ravisseurs ont relâché la victime qui fut retrouvée pieds et mains liés dans une petite zone boisée à Antehiroka.
Franck R.