Publié dans Politique

Kidnapping d'un Indopakistanais - Le chauffeur personnel de la victime arrêté

Publié le mercredi, 14 février 2024

Mardi soir, la semaine dernière, un citoyen d'origine Indopakistanaise résident fut enlevé à Andohatapenaka. Le mercredi suivant, il fut retrouvé ligoté dans une clairière à Antehiroka Ambohibao. Hier, un rebondissement dans l'affaire. La Gendarmerie, par le truchement du colonel commandant la section de recherches criminelles, a fait une révélation sur l'aboutissement de ses enquêtes sur cette affaire. Le colonel de la gendarmerie a alors annoncé que 5 suspects ont été arrêtés, depuis. Et pas des moindres. Le chauffeur personnel de la victime figure dans cette liste. "L'homme est un membre de la famille de l'otage et il serait le cerveau de l'enlèvement de son employeur", a déclaré en substance le colonel Tahina de la SRC Fiadanana. Parmi toujours les suspects, un membre des Forces de l'ordre encore en service, enfin une femme.

Et preuve que ce coup de filet de la Gendarmerie n'était pas une mince affaire, il s'est soldé également par la mort de 2 autres assaillants lors d'un échange de tirs avec les gendarmes. Enfin, deux véhicules ainsi qu'une arme à feu utilisés par les ravisseurs ont été saisis par la Gendarmerie.

Mais pourquoi le couronnement de l'opération menée par cette Force ? "Dès le lundi 5 février dernier, il y eut déjà une tentative de ces bandits d’enlever l'enfant de la victime", précise le colonel Tahina. Mais comme cette tentative a alors avorté, les ravisseurs étaient repassés à l'offensive le mardi suivant. Cette fois-ci, ils ont visé le chef de famille. Deux bandits équipés d'armes de poing ont alors perpétré l'enlèvement du chef de famille. Ils l'ont emmené en direction d'Ambohitrimanjaka, non sans qu'ils n'aient déposé son chauffeur en cours de route, quelque part sur la RN4.

Acte II, scène II

Le mercredi 7 février dernier, les bandits étaient passés à la deuxième phase de leur funeste plan. "Les ravisseurs ont alors demandé une rançon de 600 000 euros, à remettre du côté de Bevalala. Mais la famille de l'otage a marchandé. Finalement, elle n'a payé que 12 millions ariary, somme apportée à Bevalala, selon l'instruction des bandits", renchérit le colonel Tahiana.

Et on connaît la suite. Les ravisseurs ont relâché la victime qui fut retrouvée pieds et mains liés dans une petite zone boisée à Antehiroka.

 

Franck R.

Fil infos

  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat
  • Assemblée nationale - Une séance d’interpellation dominée par les doléances locales
  • Madagascar Airlines - Aucun pilote à bord
  • Assemblée nationale - Le Gouvernement dévoilera mardi son Programme général de l’Etat
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff