Publié dans Politique

Emeute à Ankazomiriotra - Des armes de la Gendarmerie disparues

Publié le lundi, 19 février 2024


Après les évènements explosifs de samedi dernier où des émeutiers, les proches d'un certain Bacome, cet individu soupçonné de vol, ont pris d'assaut la brigade de Gendarmerie d'Ankazomiriotra, et où ils y ont tout saccagé aussi, l'affaire connaît un rebondissement. L'on signale aussi des vols à la brigade. Car outre la destruction de matériel roulant dont un véhicule et 7 motos, les émeutiers ont fait également main basse sur des armes appartenant à la gendarmerie, selon surtout le ministre délégué de cette Force. Toujours de source à ce même niveau, les bandits ont emporté au moins deux armes dont 3 pistolets automatiques Mac 50 et un pistolet mitrailleur Mat 49.
Mais plusieurs autres armements ont été aussi détruits dans l'incendie de la caserne. Dans le lot, signalons deux Fsa, 1 fusil de chasse Baikal calibre 12, 1 fusil à pompe, 1 fusil anti-émeute, 1 fusil Mas36. Il y a aussi la disparition de munitions de différents calibres, une dizaine de grenades à main, etc, enfin d'autres matériels tels que des chaînes, des menottes, des machines à écrire, des ordinateurs, etc.
Autre rebondissement, le nombre des suspects arrêtés est revu à la hausse. Car si au début, on a annoncé l'interpellation de 20 personnes. Hier, le nombre des suspects arrêtés a culminé à une trentaine d'individus. Ils auront à répondre de leurs actes quant aux accusations de destructions de biens de la Gendarmerie, et surtout de la disparition de ces armes.

De son côté, le ministre délégué de la Gendarmerie, le Général Andry Rakotondrazaka, lors de son déplacement sur place, a promis que la vérité sur ces disparitions d'armes et devra être à tout prix révélée.
Pour un bref rappel des faits, tout a démarré brusquement lorsque la Gendarmerie a voulu arrêter le suspect surnommé Bacôme, pour fait de banditisme. Or, non seulement, ce dernier a résisté. Mais il a voulu aussi s'emparer de l'arme d'un gendarme, avant de prendre finalement la fuite. S'entêtant à fuir, malgré les sommations, l'élément des Forces fut obligé à ouvrir le feu sur le fugitif, l'éliminant ainsi. Rendus furieux par le décès de Bacôme, ses proches, depuis Ivory où ils résident, ont convergé vers la brigade pour y mettre le sac, avec le résultat que l'on connaît.


Franck R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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