Publié dans Politique

Kidnapping - Le tristement célèbre Dôfa éliminé

Publié le lundi, 11 mars 2024

Encore un bandit de moins en matière de kidnapping. Le week-end dernier, la Gendarmerie a neutralisé, et ce, définitivement Dôfa, alias Fôngitiky, ce malfaiteur rendu tristement célèbre en termes d’enlèvements dans la localité de Brieville, district d'Andriamena. Les circonstances ayant conduit à l'élimination du concerné.

Six éléments de la compagnie territoriale d'Andriamena, commandés par le capitaine, commandant de compagnie ont justement quitté Brieville avec le nommé Dôfa. D' après son audition, ce dernier nous a confirmé qu'il pouvait conduire les gendarmes à l'endroit où sont censés se trouver six otages avec les ravisseurs.

Après avoir fouillé et ratissé trois lieux desquels les malfrats ont auparavant servi de planques, les Forces de l'ordre n'ont toutefois trouvé aucune trace des ravisseurs, ni les otages récemment enlevés.

Sur le chemin du retour menant à Brieville, lors d'une pause, et profitant de l'obscurité, Dôfa aurait voulu se sauver dans un ravin situé au « Kijanan »'i Beandrarezina, Fokontany dAntsampandrano, Commune rurale de Brieville et District de Tsaratanàna.

Face à cette situation, et pour lui contraindre de s' arrêter, les gendarmes ont lancé des sommations. Finalement, et devant l'obstination du fugitif à s'échapper, ils ont dû procéder à l'usage des armes. Le nommé Dôfa a alors succombé sur le coup sous les impacts des projectiles.

De source auprès de la Gendarmerie, Dôfa a avoué avoir participé à des actes d’enlèvements dans cette même circonscription avant d'être arrêté par la compagnie de gendarmerie d'Ambatondrazaka.

De plus, il aurait notamment participé activement dans l' attaque à main armée suivie de l'incendie de case d'habitation à Ankazobe Analamanga dont 30 personnes ont été calcinées.

Enfin, il était parmi les auteurs du kidnapping à Miakadaza Anjozorobe, l' année dernière.

 

Franck R.

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Editorial

  • Etat de droit (suite)
    Nous n’aurions pas un temps assez et suffisant pour décortiquer, décrypter et détaler dans son intégralité ce concept d’Etat de droit. Tellement vaste, tellement délicat et tellement basique, le sujet nécessite une analyse pointilleuse. Elle s’inscrit dans une logique rationnelle visant à essarter l’énorme chantier de la Refondation. Comme nous l’avions déjà eu auparavant, lors des précédentes communications, l’occasion de définir les règles de base relatives à la Refondation. Il nous est impératif d’insister à apporter notre part de brique dans cette œuvre si délicate et si compliquée de refondation de l’Etat et de la Nation malagasy. Nous jugeons, plutôt je le juge indispensable de bien créer une condition de visibilité maximale autour de l’Etat de droit. Une Refondation sans l’implication et l’interaction directe de l’Etat de droit claudique assurément. Elle avancera clopin-clopant.

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