Publié dans Politique

Litiges fonciers à Toamasina - Le Président défend la cause de la population

Publié le dimanche, 10 mars 2024


Au lendemain de la célébration du 8 mars, le Président Andry Rajoelina prolonge sa visite à Toamasina.  Le Chef de l’Etat poursuit son engagement de rester aux côtés de la population et de résoudre les difficultés au quotidien. A Toamasina, les litiges fonciers font rage, notamment à Ambalamanasy. Un cas particulier a déjà été discuté en Conseil des ministres. « On ne peut tolérer le fait qu’un particulier ou un groupe restreint puisse avoir des bénéfices d’un terrain au détriment de la population », a déclaré le Président au cours d’un déplacement samedi à Antanandava, dans le District de Toamasina II. Il annonce, par la même occasion, qu’il faut prioriser l’intérêt de la majorité. Le terrain litigieux d’Ambalamanasy revient aux habitants qui, bien qu’ayant aménagé les lieux depuis des années, ont fait l’objet d’expulsion. Une partie des habitants se sont vu remettre des titres et certificats fonciers, dont une cinquantaine de mères de famille.
La majorité des affaires traitées aux Tribunaux concernent en grande partie les litiges fonciers. A cela s’ajoute le fait que les habitants ne savent lire ni écrire et ne connaissent pas les procédures pour la demande afin de s’approprier un terrain. « Il est du devoir de l’Etat de considérer l’intérêt du peuple malagasy », souligne le Président.
Cette dotation de certificats fonciers n’est qu’une première étape puisque l’objectif est de distribuer près de 2 millions de titres qui profiteront à 10 millions de personnes. Ce qui représente environ 40 % de la population qui vont obtenir des certificats fonciers pouvant, par la suite, être transformés en titres fonciers.
Interpellation des autorités locales
Concernant les questions liées au développement de la ville de Toamasina, le Président dénonce le comportement des autorités locales. « Durant ma visite, les autorités s’assurent de la propreté de la ville. Mais dès mon départ, la ville redevient insalubre. Cela est inacceptable. Il faut une continuité des actions », indique le Chef de l’Etat. Il réitère que sa présence est surtout de voir de près les problèmes auxquels la population fait face. Parmi les solutions figure la construction d’une voie rapide depuis le port jusqu’à l’axe menant vers la RN2. Un chantier qui permettra de résoudre le problème de circulation dans le Grand Port où plus de 700 camions y font des aller et retour.  Un trafic qui favorise la fréquence des accidents routiers.
Le Président Rajoelina a donné des consignes fermes à l’endroit des maires de Toamasina I et II afin d’assurer la propreté de la ville. « La population ne mérite pas de vivre dans l’insalubrité », a – t – il indiqué tout en promettant des appuis logistiques pour les travaux d’assainissement. Cela doit s’accompagner de la sensibilisation de la population en faveur du respect de la propreté.
Le Chef de l’Etat a annoncé la tenue d’un Conseil des ministres à Toamasina au mois d’avril prochain. L’occasion pour les membres de l’Exécutif de voir de près les chantiers de développement qui les attendent dans la ville portuaire.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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