Publié dans Politique

7e vice-président de l'Assemblée nationale - Les indépendants auront leur mot à dire

Publié le mardi, 02 juillet 2024


Le débat pour la désignation du septième vice-président de l’Assemblée nationale malgache est de nouveau ouvert, et les indépendants pourraient bien jouer un rôle déterminant dans cette décision.
Au sein de l’Opposition, la logique voudrait que Siteny Randrianasoloniaiko, député réélu à Toliara et candidat à la dernière élection présidentielle, soit le candidat naturel. Fort de sa réélection sous les couleurs de la plateforme Firaisankina, principale coalition d’Opposition à l’Assemblée, et en tant que l’un de ses chefs de parti, il apparaît comme le choix évident. Cependant, l'accord de Marc Ravalomanana, ancien Président de la République et chef du parti TIM, est incertain. Son influence sur la plateforme Firaisankina, majoritairement composée de députés TIM, pourrait compliquer cette désignation.
Ravalomanana a précédemment empêché un membre de son propre parti de briguer ce poste, créant ainsi des divisions internes. Aujourd’hui, accepterait-il facilement qu’un membre extérieur à son parti obtienne cette place stratégique ?
Le HVM, présidé par Hery Rajaonarimampianina, autre ancien Président et candidat à la dernière présidentielle, ainsi que le Kolektifa, avec un seul député élu en l’occurrence, n'auront vraisemblablement qu'un rôle marginal dans cette décision. Mais, une autre force politique pourrait bien bouleverser la donne : les indépendants.
Avec 50 députés élus, les indépendants représentent la deuxième force en termes de nombre de sièges après la coalition pour la majorité présidentielle, et plus du double des députés du Firaisankina. Il suffit que la moitié de ces indépendants décide de former un groupement parlementaire d’opposition et le chef de ce groupe pourrait légitimement revendiquer le poste de vice-président.
Les textes en vigueur réservent ce poste à un député de l’Opposition, désigné de manière consensuelle par les députés membres de l’opposition parlementaire. La loi dit uniquement que : « Est considéré comme opposition parlementaire le ou les groupes parlementaires au sein de l’Assemblée nationale qui développent des positions et des opinions différentes de celles du Gouvernement ». 
Pour rappel, la Constitution prévoit que “l’Opposition a droit à un poste de vice-président et préside au moins l’une des commissions”. Depuis le début de la 5e République, le siège de vice-président destiné à l’Opposition est resté vacant. Le futur occupant de ce poste portera le titre de “chef de l’Opposition officielle” et aura le droit de débattre périodiquement avec le Premier ministre et les ministres sur les médias publics.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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