Publié dans Politique

Nouveau Gouvernement - Les lobbyings agitent en coulisses

Publié le jeudi, 18 juillet 2024

Le nouveau Gouvernement malgache est attendu avec impatience et devrait voir le jour d’ici la fin du mois ou, plus vraisemblablement, au début du mois d’août. Cette formation interviendra après le retour du Président de la République de ses déplacements à l’étranger. En effet, le chef de l’Etat doit assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques en France, avant de se rendre en Afrique de l’Ouest pour des visites d’Etat en Guinée-Bissau et en Angola.

Pendant ce temps, les tractations en coulisses battent leur plein. Divers acteurs politiques, économiques et sociaux s’activent pour attirer l’attention des dirigeants et influencer les décisions politiques en leur faveur. Les syndicats, par exemple, ne sont pas en reste. Ils prennent les devants en proposant des profils de ministres pour occuper la tête de leur ministère de tutelle, espérant ainsi obtenir des interlocuteurs favorables à leurs revendications et préoccupations. De même, des députés issus de la majorité présidentielle, ainsi que des indépendants, multiplient les démarches à Iavoloha et Mahazoarivo pour nommer certains de leurs représentants au sein du Gouvernement.
Les lobbies politiques et économiques sont également très actifs, cherchant à placer leurs candidats dans les ministères clés. Des noms circulent déjà pour certains postes stratégiques. Par exemple, pour le poste de ministre de la Communication et de la Culture, précédemment occupé par Augustin Andriamananoro, qui a démissionné après son élection comme député et vice-président de la Chambre basse, deux personnalités sont mentionnées. L’une est le numéro deux d’une liste de candidats aux dernières élections législatives, tandis que l’autre est issue d’une station d’audiovisuel privé de la Capitale, connue pour son expertise et son réseau dans le milieu des médias.
Le retour du Président de ses voyages officiels marquera un tournant dans ce processus, alors que le pays attend de voir quels visages composeront la nouvelle équipe gouvernementale. Nul ne sait combien de portefeuilles pourraient voir leurs titulaires changer. Il est cependant quasi certain que huit ministères devront être pourvus. Sept ministres ont démissionné pour se présenter aux élections législatives, et il reste à savoir s’ils seront reconduits dans leurs fonctions. De plus, le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, récemment nommé secrétaire général de la Commission de l’océan Indien, pourrait ne pas revenir au Gouvernement. Son nouveau poste, très exigeant, pourrait rendre son retour peu probable.
La Rédaction

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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