Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le samedi, 20 juillet 2024

Prestation de serment des 17 nouveaux administrateurs civils.
Prêts à relever les défis qui les attendent. La Cour Suprême d'Anosy a été le théâtre de la cérémonie de prestation de serment des 17 nouveaux administrateurs civils de la promotion « Mahomby », formés à l'Ecole Nationale d'Administration de Madagascar (ENAM) à Androhibe. Les nouveaux diplômés ont pris l'engagement solennel de servir leur pays avec dévouement et de donner le meilleur d'eux-mêmes dans l'exercice de leurs fonctions. Ils ont promis de lutter activement contre la corruption, de rester fidèles à leurs engagements et de faire preuve d'intégrité tout au long de leur carrière. La cérémonie a été marquée par la présence de Tokely Justin, président de l'Assemblée nationale, ainsi que d'autres hautes personnalités du pays. Leur présence a souligné l'importance de cet événement pour le futur de l'administration publique à Madagascar.

Projet "Tanisoa" : construction d'un nouveau dépôt pétrolier de 9Ha à Bongatsara. Une nouvelle infrastructure est sur le point de voir le jour à Madagascar, selon les informations fournies par l'Office malgache des hydrocarbures (OMH). Les travaux de construction du nouveau dépôt pétrolier à Bongatsara devraient bientôt débuter, et que les travaux de terrassement du terrain sont déjà réalisés en préparation de ce projet ambitieux.  Baptisé "Tanisoa", il a pour objectif de délocaliser le dépôt pétrolier d'Antananarivo vers les environs, comme l'a souligné l'OMH dans le premier numéro de la Revue semestrielle de l'aval pétrolier. Cette initiative prévoit la construction d'un dépôt pétrolier entièrement nouveau, se voulant "plus moderne" et "mieux équipé", dans la Commune rurale de Bongatsara, le long de l'axe de la RN7. D'après les précisions de l'OMH, la nouvelle installation occupera une superficie de plus de 9 hectares, avec une zone verte adjacente de 8,7 hectares. Cette disposition vise à assurer un périmètre de sécurité adéquat autour du dépôt. La capacité de stockage du nouveau dépôt est estimée à 49 000m3, avec une possibilité d'extension jusqu'à 60 000m3 pour répondre aux besoins futurs. En comparaison, les données de l'OMH indiquent que le dépôt de LPSA à Alarobia affiche une capacité de stockage de 15 472m3. Ce dépôt peut contenir 10 312m3 de gasoil (GO), 3 725m3 de Super Carburant (SC), 420m3 de pétrole lampant (PL) et 1 015m3 de JET. De son côté, le dépôt de Soanierana présente une capacité de stockage de 7 311m3, répartis en 5 500m3 de GO, 1 400m3 de SC et 411m3 de PL.
Ces héros de la liberté de Madagascar qui resteront à jamais gravés dans l'histoire du pays. Il y a 76 ans, les héros qui se sont battus pour la liberté de Madagascar ont été abattus par les colonialistes. Parmi eux se trouvaient le lieutenant Randriamaromanana Albert, Rakotondrabe Samüel, Samüel Ratsizafy, Lezoma et Bekamisy. Pour honorer leur mémoire, une commémoration spéciale a eu lieu sur le site, Ampitifirana-Ankatso, où se trouve un monument marquant cette période historique. La commémoration a été dirigée par le Général Sahivlo Lala Monja Delphin, ministre de la Défense nationale, en présence du contrôleur général de la Police Rakotoarimanana Herilala, ministre de la Sécurité publique, et du Général Rakotondrazaka Andry, ministre délégué à la Gendarmerie nationale. Les représentants des institutions, du Sénat et de l'Assemblée nationale, ont également honoré l'occasion. Le président de l'Université d'Antananarivo et les représentants des étudiants ont également assisté à l'événement.
Il est essentiel de consacrer du temps pour se souvenir de ceux qui ont sacrifié leur vie pour lutter pour la Nation, laissant ainsi une empreinte indélébile dans l'histoire. Le patriotisme ne se limite pas aux héros du passé, mais également à la valorisation de l'histoire pour raviver la fierté nationale et renforcer la souveraineté du pays. En ce sens, des gerbes de fleurs ont été déposées sur les monuments des héros, suivies d'une présentation vidéo de l'événement, perpétuant ainsi leur mémoire et leur héritage.
La question des apatrides de Madagascar soulevée par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Nombreux sont ceux qui n’ont pas encore de nationalité officielle mais qui habitent pourtant sur la Grande île. Des refugiés ou des  personnes bannis de leur mère patrie et ayant trouvé refuge à  Madagascar. Afin de discuter de leur cas et de l’amélioration de leur condition, une délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), venant de Pretoria, dirigée par la directrice adjointe du Bureau régional pour l’Afrique australe, Angèle Djhossou, a effectué une visite de courtoisie au nouveau président de l’Assemblée nationale mercredi dernier au Palais de Tsimbazaza.  Lors de cette rencontre, les discussions ont porté brièvement sur l'état des partenariats existants entre Madagascar et le HCR. Un point important abordé a été la question de l’apatridie, mettant en lumière la politique nationale de lutte contre ce phénomène ainsi que le code de la nationalité actuellement en préparation à Madagascar.  Le HCR a fait part de l'organisation prochaine d'une réunion sur l’apatridie à Genève en octobre. L'organisation a exprimé l’espoir qu'une avancée significative soit réalisée d'ici cette réunion. Cette démarche souligne l'importance accordée à la résolution des problèmes liés à l'apatridie au niveau international. De son côté, le nouveau président de l’Assemblée nationale s'est engagé à examiner attentivement la question de l’apatridie. Il a exprimé sa volonté de rechercher des moyens pour améliorer la situation actuelle et a promis d'étudier de près ce qui pourrait être modifié dans le cadre de la politique nationale sur la question de la nationalité.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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