Publié dans Politique

Candidats à la Mairie - Le sort de la Capitale reste dans le flou

Publié le samedi, 20 juillet 2024

A l’approche des élections communales et municipales, prévue à la date du 6 novembre, selon une proposition de la Commission électorale nationale indépendante, un triste spectacle se déroule sous les yeux des observateurs. Beaucoup ont remarqué que les politiciens de tous bords se bousculent au portillon pour être candidats et in fine obtenir le poste de maire d’Antananarivo. Il semble néanmoins que leur véritable motivation n'est pas de résoudre les problèmes des Tananariviens. Non, ils voient ce poste comme un tremplin pour accéder au pouvoir à l'échelle nationale. Ce jeu de pouvoir révèle une ambition personnelle dénuée de toute considération pour les citoyens de la Capitale.

Parmi les nombreux candidats officieux dont le plus grand nombre est issus des rangs de l'Opposition, aucun ne présente de programme clair. Ce qui fait dire qu’ils semblent plus préoccupés par leur propre ascension politique que par les besoins des habitants d'Antananarivo. L'eau potable, les routes en mauvais état, la gestion des déchets, la sécurité – ces questions essentielles sont reléguées au second plan voire n’entrent tout simplement pas en ligne de compte. Au lieu de proposer des solutions concrètes, certains candidats potentiels parlent ouvertement de se faire élire pour faire uniquement tomber le pouvoir en place. Ces déclarations montrent un mépris flagrant pour les principes démocratiques et une volonté de déstabilisation qui ne peut être ignorée.
Ce comportement est inacceptable. Les Tananariviens méritent des dirigeants qui se consacrent à améliorer leur quotidien, pas des opportunistes en quête de pouvoir. Il est important de dénoncer cette situation et de rappeler aux politiciens que le rôle de maire, a fortiori celui de la Capitale, est avant tout de servir la communauté. La politique ne devrait pas être un jeu de pouvoir, mais un engagement envers le bien-être des citoyens. Les électeurs doivent être vigilants et exiger des candidats qui présentent des programmes détaillés et réalisables.
La Rédaction

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Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

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