Publié dans Politique

Gouvernement Christian Ntsay - La question des secrétariats d'État demeure

Publié le mercredi, 31 juillet 2024



La mise en place du nouveau Gouvernement du Premier ministre Christian Ntsay, en stand-by pour réflexion, est attendue début août. Le Président Andry Rajoelina et le chef du Gouvernement reprendront cette tâche dès le retour du Président de son voyage en Afrique de l'Ouest.
Parmi les sujets d'importance figure la création de secrétariats d'État, annoncée par le Président Rajoelina lors de la présentation du Gouvernement en janvier à Iavoloha. Actuellement, seul le secrétariat d'État en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat, dirigé par Gérard Andriamanohisoa, est opérationnel. Sept mois plus tard, les observateurs attendent ainsi la mise en place des autres.
Selon les informations qui circulaient, la question des moyens budgétaires et logistiques à mettre à la disposition des secrétaires d’État est une des raisons du  retard dans les nominations.
En tout cas, ces secrétariats d'État visent à alléger les charges de certains ministères, améliorer la coordination des actions et accélérer la mise en œuvre de projets spécifiques, tout en restant économiquement viables. Selon le Président, ces départements nécessitent moins de personnel et de ressources que les ministères traditionnels.
Quatre desdits secrétariats d'État seront rattachés à la Présidence de la République. Parmi eux, le secrétariat d'État chargé de l'électrification rurale et des ménages, responsable du projet "Hazavana ho anao". Un autre département se concentrera sur la lutte contre la pauvreté et l'insertion sociale avec le projet "Ankohonana Miarina". Le secrétariat chargé de la Souveraineté alimentaire renforcera le soutien aux agriculteurs, et celui dédié à la digitalisation et au service public mènera le projet de modernisation administrative.
Les cinq autres secrétariats d'État incluront des départements pour le commerce et la consommation, l'artisanat et les métiers, l'économie et le plan, la coopération économique, et la jeunesse et la lutte contre les stupéfiants.
Pour atteindre les objectifs du second mandat du Président Rajoelina, la mise en place de ces structures est perçue comme une étape cruciale.
La Rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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