Publié dans Politique

Série de kidnappings à Anjozorobe - Le Président Rajoelina ordonne une opération militaire

Publié le vendredi, 30 août 2024

Le choc et  l’émoi ont affecté les habitants de la Commune de Marotsipoy, District d’Anjozorobe, mais aussi l’ensemble du pays suite à l’exécution de 5 otages par leurs ravisseurs à Anjozorobe, jeudi dernier. Cette tragédie n’a pas laissé de marbre, le Président Andry Rajoelina qui a exprimé sa profonde désolation, hier, dans son discours lors de la cérémonie de sortie de promotion des 107 nouveaux officiers de l’ACMIL.

Il a saisi l’occasion pour rappeler la mission sacro-sainte des éléments des Forces de l’ordre.  « Le plus important ce n’est pas de partir en mission mais de réussir la mission », a – t – il déclaré. Au numéro un de l’Etat de marteler que le plus important dans une mission, c’est la victoire.  « Vous avez prouvé aujourd’hui cette victoire car de nombreux  jeunes comme vous, ont rêvé aussi d’entrer à l’ACMIL sans réussir ». Et de poursuivre : « Nous tous devons affronter toute une myriade de problèmes nécessitant des solutions dans le pays. Les tristes faits survenus hier où les bandits ont assassiné les 5 otages dont l’un d’eux n’avait que 17 ans. Nous avons déjà vaincu ceux qui ont enlevé des ressortissants étrangers résidant au pays. Aujourd’hui, les ravisseurs s’en prennent malheureusement aux Malagasy ».
Le Chef de l’État a donné des ordres fermes à tous les responsables hiérarchiques concernés en vue de trouver le moyen de vaincre à tout prix ces ravisseurs qui terrorisent les compatriotes malagasy. Il a ainsi émis des instructions aux différentes hiérarchies du commandement afin de se déplacer à Anjozorobe pour éradiquer de manière définitive le fléau du kidnapping.
Des victimes innocentes
Comble du malheur dans cette affaire, l’une des victimes, le surnommé « Ramose » Tsiry fut un maître Fram au sein du CEG de Marotsipoy. Quant aux 4 autres victimes, il s’agit des prénommés Tsirava, Tanjona, Safidy et Damy. Les corps des victimes n’ont pu être retrouvé qu’hier matin. Ce fut le branle – bas de combat au niveau de la Gendarmerie, spécialement de la section de recherches criminelles, d’autres unités sur le terrain ou récemment dépêchées sur place. L’on annonce même aussi le déplacement urgent du commandant de la Gendarmerie à l’endroit.
D’après une source au niveau de la brigade de gendarmerie de Marotsipoy les bandits se seraient impatientés à la suite d’une longue attente des proches des otages avant le paiement de la rançon de 200 millions ariary réclamés. Les ravisseurs ont donc décidé d’éliminer les victimes. D’après une source au sein de la  famille des victimes, des représentants des proches se seraient donné rendez-vous avec les malfaiteurs afin de remettre à ces derniers l’argent demandé, jeudi dernier. « Après le compte, les bandits ont proposé à ceux qui ont remis l’argent d’aller chercher les otages quelques mètres plus loin. Or, les ravisseurs ont fait crépiter leurs armes, terrorisant ainsi les émissaires, qui ont dû fuir en catastrophe vers le village », apprend-t-on du côté des familles endeuillées. Hier matin, en retournant à l’endroit indiqué par les bandits, ce sont les cadavres des otages qui y ont attendu  les membres du Fokonolona et les gendarmes.
Franck R.

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Editorial

  • Présents ou non !
    Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle. Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol. Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré…

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