Publié dans Politique

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Publié le dimanche, 08 septembre 2024

Décès d’Alice Rajaonah : première femme à occuper le poste de ministre de la Justice.
Le 8 septembre 2024, un événement tragique a touché le monde de la magistrature avec le décès d'Alice Rajaonah, ancienne ministre de la Justice. Cette annonce a suscité une grande émotion parmi ses collègues, amis et proches. Elle a été nommée Garde des sceaux, ministre de la Justice en 2002 sous le Gouvernement de Jacques Sylla. Elle a été la première femme à accéder à ce poste à Madagascar, marquant ainsi un tournant important dans l'histoire du pays. Son mandat a duré jusqu'en 2004, période au cours de laquelle elle a œuvré pour la justice et l’égalité. Le ministère de la Justice a rendu hommage à Alice Rajaonah en soulignant son abnégation et son dévouement à la cause de la justice. Des déclarations ont été faites indiquant qu'elle avait toujours milité pour la rectitude, illustrant ainsi son engagement envers les valeurs fondamentales de la justice. Les éditions Créons, qui lui ont attribué le surnom affectueux de “Maman des 1000 textes”, ont rappelé le soutien qu’elle avait apporté lors de la publication des 2000 textes juridiques. Ce soutien a été essentiel pour la diffusion et l’accessibilité des informations juridiques à Madagascar. Le décès d'Alice Rajaonah représente une perte significative pour le système judiciaire malgache. Son héritage, en tant que ministre et en tant que magistrate, continuera d'inspirer les générations futures. Les hommages qui lui ont été rendus soulignent l'impact qu'elle a eu dans sa carrière et son engagement envers la Justice à Madagascar.



Continuité de la collaboration entre l'IRD et le ministère de l’Enseignement supérieur. Le 6 septembre 2024, Thierry Portafaix, le directeur de recherche et représentant de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) à Madagascar, a été reçu par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Loulla Chaminah, à Fiadanana. Cette rencontre a été considérée comme un moment clé dans la prolongation d'une collaboration productive entre l'IRD et le ministère. L'objectif principal de cette coopération est le renforcement de la recherche scientifique ainsi que le développement du pays. L'IRD, qui est présent à Madagascar avec une dizaine de chercheurs, collabore étroitement avec les centres de recherche sous tutelle du ministère ainsi que les universités locales. Actuellement, l'IRD gère environ quarante projets dans tout le pays. Ces projets sont conçus pour s'assurer que les recherches effectuées aient un impact direct sur la population locale et contribuent au développement général du pays. L'Institut s'aligne sur la Politique générale de l’État, visant à intégrer les résultats de la recherche dans les initiatives de développement. Cette coopération est un exemple concret de l'importance de la recherche scientifique dans l'amélioration du bien-être de la population malgache. En s'inscrivant dans une vision plus large, elle vise à faire de la recherche un pilier du développement économique et social du pays. Les efforts conjoints de l'IRD et du ministère sont perçus comme essentiels pour répondre aux défis contemporains auxquels Madagascar est confronté.



Reprise officielle des activités du Mercy Ships. Lors du dernier Conseil du Gouvernement du 2 septembre, l'accord pour un protocole entre le Gouvernement malgache et l'Organisation non-gouvernementale Mercy Ships a été validé. Cet accord est considéré comme une étape cruciale pour le développement des services médicaux à Madagascar. Dans le cadre de sa mission pour l'année en cours, Mercy Ships a l'intention d'offrir des services médicaux directs à plus de 1000 patients. Cette initiative est perçue comme une réponse aux besoins croissants en matière de soins de santé dans le pays. En plus des services médicaux, le protocole d'accord inclut également un volet important de formation. Mercy Ships s'engage à encadrer et à former des professionnels de la santé locaux. Cette démarche vise à renforcer les systèmes chirurgicaux et anesthésiques de Madagascar, contribuant ainsi à l'amélioration générale des soins de santé. La signature de ce protocole d'accord est considérée comme une garantie pour la poursuite des actions de Mercy Ships à Madagascar. En consolidant les capacités locales, l'impact des interventions de Mercy Ships pourrait être amplifié, offrant des soins durables à la population malgache.



La Présidente de la délégation spéciale à l’écoute du personnel de la Commune urbaine d'Antananarivo. La première rencontre entre la Présidente de la délégation spéciale (PDS) de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), Harilala Ramanantsoa, a eu lieu au Gymnase de Mahamasina. Cet événement s'est tenu à l'issue de l'assemblée générale du personnel de la Commune. L'importance de cette rencontre réside dans l'écoute des revendications des employés, qui ont été soulevées lors de cette réunion. Les revendications des salariés ont été multiples et variées. Parmi les points majeurs soulevés, on note la pension de retraite vu que de nombreux employés ont exprimé leur frustration concernant la non-perception de leur droit à la pension après leur départ à la retraite. Un autre point crucial a été la pénurie de médicaments, qui est essentielle pour la prise en charge des employés en cas de maladie. Enfin, les préoccupations relatives à la gestion du personnel en général ont également été aussi abordées. La PDS a adopté une approche prudente lors de cette rencontre. Elle s'est réservée de présenter des solutions immédiates, soulignant que des réponses réfléchies seront nécessaires pour aborder ces questions complexes. Cependant, elle a également mentionné que rien n'est impossible et que des solutions aux problèmes évoqués par les membres du personnel peuvent être envisagées. Un engagement a été pris par la PDS pour établir un rapport régulier sur l'avancement de la réalisation des revendications. Pour ce faire, un rendez-vous de suivi sera organisé chaque mois.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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