Publié dans Politique

Mairie d’Antananarivo - « Richard Ramanambitana devait être notre candidat », selon Rajoelina

Publié le lundi, 16 septembre 2024

Une cérémonie en hommage à Richard Ramanambitana, décédé jeudi dernier, s’est tenue hier sur le parvis de l'Hôtel de Ville d'Analakely. A cette occasion, l’ancien sénateur et président de la délégation spéciale d’Antananarivo, a été élevé au rang de Commandeur de l’ordre national malagasy, une distinction remise par le Président de la République Andry Rajoelina.
En plus des hommages chaleureux et des témoignages de gratitude, c'est un extrait du discours du Chef de l’État qui a particulièrement retenu l'attention. « En vrai et normalement, nous aurions dû le proposer comme candidat à la Mairie d'Antananarivo. », a en effet déclaré le numéro un du pays dans son discours.

Dans sa prise de parole, le Président distille les raisons ayant amené à cette idée. Rajoelina commence notamment en rendant un vibrant hommage à « un ami, un compagnon de route de toujours ». En parlant de l’ancien président de la délégation spéciale d’Antananarivo, il a dépeint en outre l’image d’un homme déterminé et engagé. « Richard Ramanambitana était un homme profondément engagé dans tout ce qu’il entreprenait. », souligne-t-il en effet.
C’est en raison de cet engagement notamment que Rajoelina affirme l’avoir convié à une visite à Kigali au Rwanda au lendemain de sa nomination en tant que PDS d’Antananarivo. Une visite qui a été l’occasion de réfléchir aux transformations nécessaires pour Antananarivo.
« Nous avons réfléchi ensemble aux changements à apporter pour qu’Antananarivo devienne un modèle en matière de propreté et d’ordre », a précisé Andry Rajoelina.
Il a ajouté que Ramanambitana était une personne intègre à qui il avait confié plusieurs responsabilités importantes. Rajoelina rappelle en effet avoir désigné le défunt président de l’association Isika fikambanana miaraka amin’i Andry Rajoelina en tant que sénateur et coordinateur des associations durant les élections présidentielles de 2018.
A entendre Rajoelina, le travail initié par Ramanambitana au sein de la Commune, en plus de ses qualités citées plus haut, a fait de celui-ci un candidat idéal du pouvoir pour les prochaines élections municipales à Antananarivo. Pour rappel, celui-ci avait été nommé président de la délégation spéciale d’Antananarivo  pour remplacer Naina Andriantsitohaina, mais après cinq mois, il avait été remplacé par Harilala Ramanantsoa, officiellement pour des raisons de santé, quelques jours avant l’annonce de son décès.
Le décès de cet homme, respecté et proche du président, aurait donc ouvert la voie à une incertitude quant à la candidature du parti au pouvoir. Qui pour reprendre le flambeau laissé par celui qui était destiné à diriger la Capitale ?
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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