Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 16 septembre 2024

 La passion du livre chez les jeunes encore vivace.
La 3ème édition du Salon du livre en milieu rural, organisée par Operation Bokiko, s'est tenue à Ambatomanga les 13 et 14 septembre derniers. Cet événement a été marqué par diverses activités et discussions qui ont permis aux visiteurs et participants d'échanger sur leurs passions et intérêts pour le livre et le patrimoine culturel. Durant ces deux jours, les participants ont eu l'opportunité de s'engager dans des conversations enrichissantes autour de la littérature. Une table ronde a été organisée au cours de laquelle les intervenants ont partagé leurs réflexions sur l'importance du livre dans la société. Les discussions ont également abordé le rôle crucial des bibliothèques dans l'éducation, un sujet qui a suscité un intérêt particulier parmi les participants. Un aspect notable de cet événement a été la participation de plus de 300 enfants qui ont répondu présent pour assister à une présentation sur le monde de la littérature. Leur engouement pour la lecture et l'écriture a été particulièrement souligné, illustrant l'importance de ces activités dans leur développement personnel et éducatif. Cet enthousiasme a été perçu comme une source d'inspiration tant pour les écrivains que pour les enseignants présents. En parallèle des activités littéraires, une visite de la Colline historique d'Ambatomanga a été organisée pour les invités de marque. Parmi eux se trouvaient Fetra Rakotondrasoava, le secrétaire général du ministère de la Communication et de la Culture, et Arnaud Guillois, l’ambassadeur de France à Madagascar. Cette visite a permis de mettre en lumière l'importance du patrimoine historique local.

Partenariat entre l’Université de Fianarantsoa et la Sorbonne Paris Nord.
Une nouvelle étape dans le domaine de l'éducation et de la recherche a été franchie avec la signature d'une convention de partenariat entre l’Université de Fianarantsoa et l’Université de Sorbonne Paris Nord. Cet accord a été signé le vendredi 13 septembre, symbolisant un engagement mutuel vers une collaboration fructueuse. Les objectifs principaux de cette convention incluent le développement de nouveaux projets et les deux universités visent à travailler ensemble pour créer des projets académiques innovants. Il y a aussi la promotion des échanges scientifiques. Une collaboration qui devrait faciliter les échanges d'idées et de recherches entre les chercheurs et les étudiants des deux institutions. Enfin, un accent particulier sera mis sur l'internationalisation des cursus proposés, permettant aux étudiants d'acquérir une perspective globale. La signature de cette convention est considérée comme un moment clé dans le processus d'internationalisation des établissements d'enseignement supérieur. En unissant leurs forces, l’Université de Fianarantsoa et la Sorbonne Paris Nord espèrent élargir les horizons académiques, renforcer les compétences des étudiants et  stimuler l'innovation.
 Une initiative a été mise en place pour former des agents de santé à interagir efficacement avec les médias.
Cette formation, intitulée « Media Training », a été organisée conjointement par le Studio Sifaka et la Fondation Hirondelle. Elle a pour but d’assurer que les messages de santé soient transmis de manière claire et précise au grand public. L'objectif principal de cette formation est de préparer les agents de santé à gérer les interactions avec les journalistes. En effet, une attention particulière a été portée sur les acteurs de la santé qui sont les plus fréquemment confrontés aux médias. Cela permet de s'assurer qu'ils sont en mesure de contrôler les messages les plus marquants et de préparer des réponses adéquates avant d'affronter les journalistes. La communication efficace des messages de santé est cruciale, surtout dans le contexte actuel de prévention de maladies comme la Monkey Pox. La directrice du Studio Sifaka, Ratovondrahona Harrison, a souligné que cette formation vise également à faciliter l'accès des journalistes à des informations nouvelles et pertinentes. La formation a débuté dans la Capitale, mais il est prévu qu'elle soit étendue dans d'autres régions par la suite. Cette expansion vise à toucher un plus grand nombre d'agents de santé, leur permettant ainsi d'améliorer leurs compétences en communication. La ministre Mara Volamiranty Donna a exprimé l'engagement du ministère de la Communication et de la Culture à collaborer avec les agents de santé. Elle a assuré que le ministère contribuera à la diffusion des messages de santé dans la communauté, renforçant ainsi le lien entre la santé publique et les médias.
 Saisine de l’administration fiscale par la CENI après l’invalidation du dossier de Marc Ravalomanana.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a récemment réagi à la décision de l'Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC) concernant l'enregistrement de la candidature de la liste Tiako i Madagasikara (TIM) pour les élections municipales à Antananarivo. En effet, la CENI a communiqué qu'une lettre a été envoyée à l'autorité fiscale hier. Cette démarche a été entreprise à la suite d'une demande formulée par le parti TIM. Dans une vidéo diffusée par les services de communication de la CENI, Soava Andriamarotafika, rapporteur général, a précisé que la lettre sollicitait des explications concernant l'absence de réponse ou de délivrance du certificat de régularité fiscale pour Marc Ravalomanana, candidat à la Mairie. La réponse de l'administration fiscale est attendue pour permettre à la CENI de progresser dans le processus électoral. La finalisation de la liste des candidatures retenues dépendra de cette réponse.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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