Publié dans Politique

Coopération régionale - La Grande île, pays hôte du sommet de la COI en 2025

Publié le lundi, 30 septembre 2024

Un évènement de plus s’ajoute à la liste des rendez – vous internationaux dont Madagascar sera le pays hôte. En effet, la Grande île accueillera le 5ème sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la Commission de l’océan Indien (COI) en 2025 et qui portera sur le thème « sécurité et souveraineté alimentaire de l’océan Indien ». Un évènement d’envergure régionale qui sera organisé sur l’île de Nosy Be au début de l’année 2025. 

 

L’accueil de ce 5ème sommet de la COI sonne, une fois de plus, comme une victoire diplomatique qui contribuera davantage au rayonnement de Madagascar sur le continent africain et dans l’océan Indien. Le pays qui vient d’héberger tout récemment l’assemblée générale des actionnaires de l’Africa50. L’année 2025 sera donc encore plus riche en évènements à travers l’organisation de deux sommets à savoir le sommet de la COI au début de l’année, et le 45ème sommet de la SADC. D’autant plus que le Chef de l’Etat malagasy prendra la présidence tournante de l’année SADC.  

La plupart des pays membres de la COI, dont l’île Maurice, ont quasiment tous abordé lors de la rencontre entre le Président Andry Rajoelina et le Premier ministre mauricien, Pravind Kumar Jugnauth hier en début de soirée à la « Conference Room », du Sands Hôtel à Maurice. Un entretien organisé dans le cadre du déplacement du Chef de l’Etat malgache en terre mauricienne.

Soutien de l’île Maurice

 Durant la rencontre entre les deux personnalités, le numéro un du gouvernement mauricien a témoigné de son soutien et assuré sa présence à ce 5ème sommet de la COI s’il est maintenu à son poste. Cette île sœur est actuellement en pleine campagne des élections législatives. Les nouveaux membres élus du parlement voteront à leur tour le Premier ministre.  

Le renforcement de la coopération entre Madagascar et l’île Maurice a également été au cœur des discussions au cours de cet entretien. Une coopération qui devra s’étendre sur plusieurs domaines comme la sécurité alimentaire, la sécurité maritime (lutte contre la piraterie et le trafic de drogues), ainsi que l’échange d’informations autour de ces différents sujets de préoccupation pour les pays de la région océan Indien. La promotion du tourisme a également été évoquée étant donné la place occupée par l’île Maurice dans le domaine du transport aérien, notamment ses lignes aériennes qui relient plusieurs grandes destinations touristiques comme Paris ou Londres. 

Les deux parties ont aussi pu échanger sur d’autres sujets comme l’élection du président de la Commission de l’Union africaine pour lequel Madagascar et Maurice ont respectivement présenté un candidat.

Sandra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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