Publié dans Politique

Secrétariat général de la COI - Edgard Razafindravahy prend ses fonctions

Publié le lundi, 30 septembre 2024


C’est officiel ! Madagascar est désormais à la tête de la Commission de l’océan Indien (COI). Le nouveau secrétaire général de ladite Commission, en la personne d’Edgard Razafindravahy a pris ses fonctions au cours d’une cérémonie qui s’est tenue dans la salle « Isle de France », de l’Hilton Mauritius à Maurice, hier. Suite à une proposition de l’Etat malagasy, l’ancien ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation prend désormais les rênes de la COI pour un mandat de 4 ans. Il est le 10ème secrétaire général de la COI et le 3ème malagasy à occuper ce poste après Rasolondraibe Henri en 1989 et Esoavelomandroso Monique Andréas en 2004. La Grande île renoue donc avec le poste de secrétariat général de la COI en cette 40ème année d’existence de l’organisation.
Le Président Andry Rajoelina a été spécialement invité à cette occasion et a effectué un discours. « Je tenais absolument à être présent ici aujourd’hui pour marquer mon attachement à notre organisation régionale car ensemble, nous formons une alliance forte et stratégique, ancrée par des valeurs de solidarité et de coopération », a souligné le Chef de l’Etat malagasy. Il ne manque pas d’évoquer les différents défis auxquels les pays de l’océan Indien sont confrontés tels que le changement climatique, la sécurité maritime et la gestion des ressources, tout en insistant sur l’importance de renforcer la coopération économique et les échanges commerciaux entre les Etats membres.
Visions et défis
Pour sa part, le nouveau SG de la COI a parlé d’une nouvelle aventure régionale qui commence à Maurice. Il a promis de maintenir les efforts dans la poursuite des réalisations de ses prédécesseurs pour les quatre prochaines années tout en faisant part de l’une de ses priorités pour son mandat à la tête de la Commission : la sécurité alimentaire. Pour ce faire, il propose d’ores et déjà la création d’un espace agricole dans l’océan Indien pour mettre en valeur les ressources de manière collaborative. Une vision qui rejoint le défi du Gouvernement malagasy afin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire en comptant sur l’entraide et la solidarité des îles sœurs.
Plusieurs personnalités ont répondu présent à cette cérémonie d’installation du nouveau SG de la COI à l’instar du Premier ministre Pravind Kumar Jugnauth, ainsi que les représentants des ministères des Affaires étrangères des Seychelles, des Comores et de La Réunion, ainsi que des représentants de la communauté internationale. A eux s’ajoutent des invités du Gouvernement malagasy tels que le ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Naina Andriantsitohaina, l’ambassadeur de Madagascar à Maurice, Albert-Camille Vital, ou encore le gouverneur de la Région Analamanga, Hery Rasoamaromaka, ainsi que les membres du personnel malagasy qui travaillent au sein de la COI.
Sandra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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