Le rendez-vous a réuni des représentants des ministères, des organismes internationaux, des organisations de la société civile et des universités. Le but a été de formuler des recommandations pratiques de lutte contre la corruption au comité de pilotage en charge de l’élaboration de la nouvelle stratégie nationale.
Son prédécesseur couvre la période 2015-2025 et entre dans sa dernière année de mise en œuvre. L’élaboration d’une nouvelle pour la période 2025-2030 a été lancée en février 2024 à travers une communication en Conseil des ministres. Un comité de pilotage pour l’élaboration de la SNLCC 2025-2030 a été institué par l’arrêté n° 920-2024 du 1er mars.
C’est dans ce cadre et avec l’appui du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD) que ce comité de pilotage a lancé le processus d’élaboration de la nouvelle SNLCC sur la base des orientations du guide pratique d’élaboration et de mise en œuvre de stratégies nationales de lutte contre la corruption publiée par l’ONUDC en décembre 2016.
Le processus en cours comprend trois phases complémentaires et itératives. D’abord, l’analyse de la situation à travers un état des lieux de la corruption et des mesures prises, ensuite, les concertations régionales et thématiques pour l’identification des actions prioritaires à mettre en œuvre et, enfin, la validation du document de stratégie avec un plan de mise en œuvre et un plan de suivi-évaluation.
L’identification de thématiques spécifiques qui nécessite des consultations dédiées a été effectuée sur la base de l’analyse des défis de la LCC dans le cadre de l’évaluation de la mise en œuvre de la dernière stratégie nationale 2015-2025 dont le rapport d’évaluation finale a été publié et diffusé en juillet.
La Convention des Nations-unies contre la corruption et la Convention des Nations-unies contre la criminalité transnationale organisée fournissent un cadre mondial pour renforcer les efforts internationaux de lutte contre la corruption et de blanchiment de capitaux, en permettant la localisation et le recouvrement des avoirs volés, en imposant des normes strictes de coopération internationale et d’entraide judiciaire, en évitant la formation et le transfert de flux financiers illicites au niveau national et international. Ce, par la détection et la surveillance des mouvements transfrontaliers de biens et d’espèces.
L’atelier de consultation thématique se poursuivra ce jour au Centre de conférence international d’Ivato sur l’économie bleue dans le même esprit et pour le même objectif.
M.R.