L’UE pour une solution durable sur l’alimentation en eau potable à Tanà. L’Union européenne (UE) est un partenaire clé dans la recherche de solutions durables pour l’alimentation en eau potable à Antananarivo. Le projet JIRAMA Tana Water III a été mis en avant lors des discussions entre l’ambassadeur de l’UE et le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène. Ce projet JIRAMA Tana Water III bénéficie d’un financement conjoint de l’Union européenne et de la Banque européenne d'investissement. Et vise à augmenter de 25% la production d’eau potable dans la ville. Cette initiative est considérée comme cruciale pour améliorer l’accès à l’eau potable pour les habitants d’Antananarivo. Lors des échanges, l’ambassadeur et le ministre ont souligné leur engagement commun à accélérer la mise en œuvre dudit projet. Ils ont également insisté sur l'importance de maintenir de hauts standards de qualité tout au long du processus. Cet engagement reflète la volonté des deux parties de garantir que les résultats du projet seront durables et bénéfiques pour la population. Ce partenariat ne se limite pas à Antananarivo. Il s’étend également aux provinces, englobant des initiatives dans les domaines de l’eau, de l’assainissement, et du renforcement du cadre réglementaire. Cette approche intégrée témoigne de l’importance accordée à une gestion durable des ressources en eau dans le pays.
Le secteur agricole, base de tout développement. Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères, a récemment reçu M. Amoumoun, représentant résident de la Banque africaine de Développement (BAD). Cette rencontre a eu lieu lors d'une visite de courtoisie à Anosy. L'objectif principal de cette visite était de discuter des secteurs clés d'intervention de la BAD à Madagascar. Au cours de la réunion, la ministre a mis en lumière plusieurs domaines d'intervention jugés cruciaux par la BAD. Parmi ces domaines, on trouve la transformation agricole. Ce secteur comprend des initiatives telles que la mécanisation, l'utilisation de semences améliorées et l'application d'engrais. Ces efforts visent à moderniser l'agriculture et à augmenter la productivité agricole. L'accent a été aussi mis sur l'importance de promouvoir les échanges commerciaux au sein du continent africain, un facteur clé pour le développement économique régional. La Ministre a également souligné l'alignement entre les priorités de la Politique générale de l’Etat et celles de la BAD. Les axes prioritaires incluent : le développement du capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance.
Madagascar au Forum mondial de l’alimentation 2024. Le ministère de l'Agriculture et de l’Elevage de Madagascar joue un rôle actif dans l’édition 2024 du Forum Mondial de l’Alimentation qui se tient du 14 au 18 octobre 2024 au siège de l'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) à Rome, en Italie. Il se concentre sur le thème "Une alimentation de qualité pour tous, aujourd’hui et demain". L’objectif principal de cette mission est de partager la vision de Madagascar pour la mise en œuvre d'une stratégie étatique visant à transformer le secteur agricole. Cela inclut la création de liens avec d'autres pays et organisations pour concrétiser cette vision et la mise en œuvre des pratiques innovantes et durables pour améliorer la qualité de l’alimentation. Le forum réunit divers décideurs, experts et acteurs passionnés du secteur alimentaire à l'échelle mondiale. Parmi les points forts de cet événement se trouvent des sessions dédiées à la jeunesse qui visent à impliquer la jeunesse dans les discussions sur l'avenir de l'alimentation. Mais également des panels sur la science et l'innovation durant lesquels des experts partagent des recherches et des innovations qui peuvent transformer le secteur alimentaire. Enfin, l’initiative "Main dans la main" est mise en avant pour encourager des investissements dans le secteur. Dans le cadre de cette dernière, la délégation malagasy, dirigée par le ministre Hajarison François Sergio, a assisté à l’ouverture de la session, présentée par M. Qu Dongyu, directeur Général de la FAO. La délégation a également participé à des discussions portant sur des sujets importants liés à la sécurité alimentaire et l'agriculture durable.
Le FMI continue son diagnostic sur l’état dramatique de la corruption à Madagascar. Une délégation du Fonds monétaire international (FMI) a été accueillie le 15 octobre dernier au siège de l'Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI). Cette visite s'inscrit dans le cadre d'une mission plus large, visant à évaluer la gouvernance et lutter contre la corruption dans le pays. La mission du FMI, qui se déroule du 14 au 18 octobre 2024, a pour but d'effectuer un diagnostic approfondi de la gouvernance à Madagascar. Les visiteurs ont porté un intérêt particulier aux opérations de l'ARAI ainsi qu'aux statistiques relatives à ses réalisations. Cette attention portée à l'ARAI souligne l'importance de cette Agence dans le cadre du système anti-corruption national. L'évaluation de la gouvernance, réalisée par la délégation du FMI, cherche à identifier les faiblesses majeures du système actuel, mais les vulnérabilités à la corruption seront également pointées, afin de comprendre les défis spécifiques auxquels Madagascar est confronté. L'analyse est fondée sur les orientations et décisions politiques qui influencent la lutte contre la corruption, les lois en vigueur qui régissent la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources et les progrès réalisés. Ce dernier point est une appréciation des avancées effectuées jusqu'à présent dans la lutte contre la corruption. A l'issue de cette mission, l'objectif du FMI est de formuler des recommandations spécifiques, adaptées aux institutions et capacités de Madagascar. Ce processus inclura également des échanges supplémentaires prévus pour janvier 2025, dans le but de finaliser le diagnostic.