Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mercredi, 30 octobre 2024

Le pont de Manambery reconstruit avant la saison des pluies. L'équipe DRTP SAVA a réalisé une évaluation technique des dégâts sur le pont de Manambery, afin de pouvoir trouver une solution urgente, pour le reconstruire avant la saison pluvieuse. Ce pont de la RN5A a été rompu suite au passage du cyclone Gamane, et le Conseil des ministres a approuvé sa réfection le 9 octobre 2024. Ce projet fait partie du Projet de développement du patrimoine du secteur routier à Madagascar (PDDR), financé par la Banque mondiale. Il est à rappeler qu’une déviation pour passage à gué, sur la RN5A, est ouverte à la circulation depuis le 30 juillet. Avec l'ouverture de cette déviation, les autorités ont décidé que la circulation sur le pont Manambery n’est plus autorisée pour ne pas aggraver les dégâts.



Une résolution régissant les possibles dérives de l’IA adoptée. La 149e Assemblée de l'Union interparlementaire (UIP), qui s'est tenue à Genève le 17 octobre 2024, a voté à l'unanimité en faveur d'une résolution concernant l'influence de l'Intelligence artificielle (IA) sur la démocratie, les droits de l'homme et l'Etat de droit. Les députés ont également approuvé une résolution historique abordant ce sujet crucial. Cette résolution encourage les Parlements du monde entier à élaborer rapidement des cadres juridiques et des politiques robustes pour superviser de manière responsable le développement, le déploiement et l'utilisation de la technologie liée à l'IA. Elle met en avant la nécessité de réduire les risques potentiels pour la démocratie, les droits de l'homme et l'Etat de droit, en soulignant particulièrement l'impact disproportionné que l'IA peut avoir sur les femmes et les filles. Les actions proposées incluent l'adoption de législations contre les deepfakes à caractère intime et les contenus générés par l'IA favorisant les discours haineux ou incitant à la violence. De plus, il est crucial de mettre au point des outils permettant de vérifier l'authenticité des contenus en ligne, offrant ainsi aux utilisateurs la possibilité d'évaluer la véracité des informations. Enfin, une révision et une actualisation des lois existantes afin de combler les lacunes mises en lumière par les avancées de l'IA sont identifiées comme des priorités majeures.



L'intégration de Madagascar à la ZLECAF discutée à l’Assemblée nationale. Un projet de loi visant à ratifier l'adhésion de Madagascar à la ZLECAF a été discuté récemment lors d'une rencontre entre une délégation du ministère de l’Industrialisation et du Commerce, dirigée par Vahinisoa Rasamoely Ranoelimanana, secrétaire Général, et le président de l’Assemblée nationale (PAN), Justin Tokely. Ces discussions illustrent l'importance accordée à cette intégration et les efforts déployés pour mobiliser le soutien nécessaire à sa mise en œuvre. Ce projet vise à renforcer les relations commerciales avec les autres Etats membres et ouvrir de nouvelles perspectives économiques. La ZLECAF a le potentiel de stimuler le commerce intra-africain. En facilitant les échanges entre les pays membres, cette zone de libre-échange pourrait permettre à Madagascar de diversifier ses économies locales. L'accès à un marché de plus de 1,3 milliard de consommateurs offre une opportunité importante pour les entreprises malagasy. Les entreprises locales pourraient bénéficier d'un environnement commercial plus favorable, ce qui encouragerait l'innovation et la croissance économique. Le cadre créé par la ZLECAF encourage également les investissements étrangers. Un des aspects cruciaux de cette intégration est le soutien au développement des infrastructures nécessaires pour améliorer la connectivité régionale. Des infrastructures de transport et de communication améliorées sont essentielles pour faciliter les échanges commerciaux et attirer davantage d'investissements.



Soutien de l'Inde à la transformation digitale de Madagascar. L'ambassadeur de l'Inde à Madagascar, Bandaru Wilsonbabu, a récemment exprimé la volonté de son pays de soutenir Madagascar dans sa transformation digitale. Cela a été évoqué lors de sa rencontre avec Stéphanie Delmotte, ministre chargée du Développement numérique. Ainsi, un atelier est prévu prochainement pour finaliser un Mémorandum d'entente (MOU) entre Madagascar et l'Inde. Ce MOU abordera plusieurs sujets d'intérêt commun, visant à renforcer la collaboration entre les deux pays dans le domaine numérique. Cette initiative s'inscrit dans un contexte où l'Inde est reconnue comme un leader mondial en matière de paiements numériques. Ce pays a réussi à doter plus de 1,3 milliard de personnes de son territoire d'une identité numérique. Cette réalisation a permis de faciliter l'accès aux services financiers, augmentant ainsi l'inclusion économique. Les systèmes de paiement numérique indiens, tels que UPI (Unified Payments Interface), ont été salués pour leur efficacité et impact positif sur l'économie. Lors de cette rencontre, l'ambassadeur a également souligné les diverses offres de formation proposées par le Gouvernement indien. Ces formations sont destinées aux professionnels et étudiants malagasy, témoignant ainsi de la volonté de l'Inde de partager son expertise en matière de transformation digitale.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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