Publié dans Politique

Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés

Publié le mardi, 26 novembre 2024

Les députés ont adopté hier trois projets de loi relatifs à la ratification d’accords de prêts. La séance s’est tenue au Palais de Tsimbazaza, sous la présidence intérimaire de Monsieur Augustin Andriamananoro. Ces financements sont destinés à soutenir des projets visant à renforcer la résilience climatique, améliorer l’environnement urbain et préparer le pays aux catastrophes naturelles.

 

Le premier projet de loi, n°017/2024, autorise un prêt additionnel de 15 millions de dollars américains pour le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR). Ce financement, accordé par l’Association internationale de développement (IDA) et remboursable sur 50 ans, permettra d’achever les travaux visant à protéger la Capitale contre les effets du changement climatique, tout en améliorant la planification et la gestion urbaine.

Le deuxième projet de loi, n°023/2024, porte sur un prêt de 100 millions de dollars américains, également octroyé par l’IDA. Ce financement est destiné au Programme régional de préparation aux urgences et d’accès à une reprise inclusive (REPAIR). Ce programme, qui implique notamment le BNGRC, le FID et SOLIDIS, vise à renforcer la préparation face aux catastrophes naturelles, telles que les cyclones et les inondations, et à accélérer les interventions d’urgence.

 

Enfin, le troisième projet de loi, n°020/2024, concerne le financement du projet DEFIS, qui cible les petits exploitants agricoles. Ce programme, financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA), mobilisera 53,8 millions de dollars, dont 12,8 millions sous forme de prêt remboursable sur 40 ans. Il a pour objectif de renforcer la résilience des agriculteurs face au changement climatique dans six Régions du pays, grâce à des infrastructures, des semences et des formations.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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