Publié dans Politique

Téléphérique - Les travaux avancent à grande vitesse

Publié le jeudi, 02 janvier 2025

Les habitants de la Capitale profiteront très bientôt du téléphérique. Une nouvelle alternative qui révolutionnera la mobilité urbaine dans la Capitale et s’ajoutera à la multitude d’options qui s’offrent aux usagers. Inscrit parmi les projets phares du Président Andry Rajoelina, le téléphérique comporte de nombreux avantages, si l’on ne citait que son impact environnemental minime (un bilan carbone très faible), ainsi que son caractère silencieux et pratique qui offre une expérience unique aux passagers.

 

Avec ses 51 pylônes et 198 cabines, ce moyen de transport par câble permettra de relier plusieurs zones à caractère populaire, économique ou administratif. L’on peut notamment citer la ligne Orange qui permettra de raccorder des quartiers clés comme Anosy, Soarano, Ankorondrano, Ivandry, Analamahitsy et Ambatobe. Faut- il rappeler que le téléphérique peut accueillir jusqu’à 75 000 passagers par jour et parcourir une distance de 8,6 km en moins de 30 minutes, grâce à une vitesse moyenne de 20 km/h.

En bonne voie 

Concernant l’avancement du projet, tous les pylônes de la ligne Orange sont montés, et les cinq principales stations de la ligne orange (Anosy, Soarano, Ankorondrano, Coliseum Analamahitsy, et Ambatobe) sont déjà terminées. Les travaux de raccordement entre Ivandry et Ambatobe sont en phase de finalisation, avec des essais techniques à venir. La construction des stations

« Fraise Antanimena » et « La City Ivandry » est également en cours. Outre les impacts environnementaux minimes, le téléphérique se présente comme une solution qui permettra aux Tananariviens de réduire la perte du temps liée aux embouteillages. D’après les chiffres officiels, le coût économique des embouteillages à Antananarivo engendre des pertes annuelles équivalentes à 40 milliards de dollars. Les estimations des responsables ont ainsi permis de soustraire 7,6 millions USD à ces énormes pertes rien qu’avec la première ligne Orange. La consommation d’énergie n’est pas non plus à craindre car les stations sont équipées de groupes électrogènes.

Retombées économiques 

Au-delà de la question de mobilité, l’opérationnalisation du téléphérique pourra générer des retombées socio-économiques non négligeables grâce à la création de 1 000 nouveaux emplois directs et indirects, principalement dans l’exploitation commerciale des gares et autres activités y afférentes. Ce développement commercial devrait également engendrer des recettes fiscales pour la CUA, estimées à 3 milliards de dollars par an. 

En matière de sécurité et de sûreté, les responsables se montrent également rassurants puisque le TPC  est doté d’équipements modernes tels que des capteurs, des caméras de surveillance, des systèmes d’aération naturelle, et des interphones pour assurer la sécurité des passagers. Les membres du personnel bénéficient de formation en matière de service et de secourisme. Le secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat devra, d’ici peu, révéler le calendrier relatif à l’opérationnalisation du téléphérique.

 

S.R.

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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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