Publié dans Politique

Elections communales et municipales - Marc Ravalomanana fait de l’incitation à l’ingérence 

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

 Comme à l’issue de chaque rendez-vous électoral, l’ancien Président Marc Ravalomanana perpétue son attitude de mauvais perdant. Depuis les élections présidentielles de 2018, où il essuyé les échecs, jusqu’aux dernières élections communales et municipales du mois de décembre dernier, le fondateur du parti « Tiako i Madagasikara » procède avec le même mode opératoire : lancer des accusations de fraude.

 

Pas plus tard que ces dernières semaines, l’ancien Président multiplie les tractations auprès des chancelleries étrangères, selon des sources bien informées. A travers des lettres adressées à ces représentations diplomatiques, l’ancien Chef d’Etat va jusqu’à inventer des faux arguments en se disant « victime de fraudes aux élections ». Il s’appuie également sur des suppositions et supputations sans la moindre preuve pour appeler la communauté internationale à intervenir, voire annuler les élections.

Prêt à tout 

Une pratique qui n’étonne plus dans la mesure où Marc Ravalomanana a l’habitude de demander de l’aide et de faire allégeance auprès de la communauté internationale chaque fois que l’issue des élections n’est pas en sa faveur. Une manœuvre dont le seul et unique objectif est de chercher à revenir au pouvoir par tous les moyens. Et pour ce faire, l’ancien Président serait prêt à compromettre la souveraineté et l’indépendance du pays.

En effet, en se plaignant auprès des représentations diplomatiques, Marc Ravalomanana et ses compères au sein de l’Opposition fait pratiquement une incitation à l’ingérence. Une démarche qui est complètement inadéquate dans la mesure où Madagascar est un pays souverain et qui, d’autant plus, risque d’être peine perdue. En effet, les chancelleries étrangères sont conscientes de cette souveraineté qui ne leur permet nullement d’interférer dans quelconque prise de décision liée au processus électoral. Une telle démarche ne fera que décrédibiliser davantage l’Opposition, déjà peu crédible.

 

La Rédaction 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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