Publié dans Politique

Affaire de viol et d’inceste - Les témoignages des voisins de D.

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

L’arrestation de D., un ancien footballeur et chanteur connu localement, continue de susciter une vive émotion auprès de l'opinion. Incarcéré à Tsiafahy depuis le 13 janvier, il est accusé d’avoir perpétré des actes graves sur sa propre fille. Cette affaire a libéré la parole de plusieurs personnes qui disent avoir connu des comportements inquiétants de sa part dans le passé.

D. est décrit par plusieurs sources comme une personne au tempérament impulsif. A Ampasamadinika, où il résidait, certains voisins interrogés par nos soins évoquent des attitudes autoritaires et parfois agressives. Ces témoignages restent cependant à considérer avec précaution, car ils reflètent des perceptions personnelles non confirmées par des décisions judiciaires.

 

En tant que formateur d’une académie de football mixte, D. aurait, selon d’anciens pensionnaires dans des propos rapportés par des voisins, exercé une certaine rigueur perçue comme excessive. Plusieurs jeunes auraient ainsi quitté l’académie pour ces raisons, bien qu'aucun lien avec des actes de violence ne soit établi. Laquelle académie n'existerait d'ailleurs plus à entendre les explications car vidée de ses pensionnaires.

Selon toujours les témoignages que nous avons recueillis, la fille de D. aurait quitté le domicile familial avant d’être retrouvée et ramenée à Ampasamadinika par le présumé violeur. C’est après son retour que la situation aurait pris une tournure dramatique. Alertée par des voisins, la Police est intervenue et a interpellé D., qui aurait été retrouvé en présence de sa fille, blessée et nécessitant des soins médicaux. Des vidéos saisies lors de la perquisition ne laisseraient aucun doute sur la culpabilité  de D. 

Une relation distendue avec sa famille

D. est également père d’une deuxième fille, aujourd’hui installée en France où elle poursuit une carrière dans le football professionnel. Selon des proches de la famille, elle aurait pris ses distances avec son père depuis un certain temps. Les raisons exactes de cet éloignement n’ont pas été confirmées, mais certains  remettent en cause le comportement de D. Lequel comportement serait la raison du décès de son épouse, en passant.

En tout cas, l’affaire a relancé le débat sur la nécessité d’investiguer de manière approfondie les antécédents des individus impliqués dans des responsabilités éducatives ou sportives. Des appels ont été lancés pour que des témoignages supplémentaires soient recueillis, notamment auprès des anciens pensionnaires de l’académie. Il est essentiel de rappeler que D. bénéficie, comme tout citoyen, de la présomption d’innocence tant qu’un jugement définitif n’a pas été rendu.

 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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