En tant que formateur d’une académie de football mixte, D. aurait, selon d’anciens pensionnaires dans des propos rapportés par des voisins, exercé une certaine rigueur perçue comme excessive. Plusieurs jeunes auraient ainsi quitté l’académie pour ces raisons, bien qu'aucun lien avec des actes de violence ne soit établi. Laquelle académie n'existerait d'ailleurs plus à entendre les explications car vidée de ses pensionnaires.
Selon toujours les témoignages que nous avons recueillis, la fille de D. aurait quitté le domicile familial avant d’être retrouvée et ramenée à Ampasamadinika par le présumé violeur. C’est après son retour que la situation aurait pris une tournure dramatique. Alertée par des voisins, la Police est intervenue et a interpellé D., qui aurait été retrouvé en présence de sa fille, blessée et nécessitant des soins médicaux. Des vidéos saisies lors de la perquisition ne laisseraient aucun doute sur la culpabilité de D.
Une relation distendue avec sa famille
D. est également père d’une deuxième fille, aujourd’hui installée en France où elle poursuit une carrière dans le football professionnel. Selon des proches de la famille, elle aurait pris ses distances avec son père depuis un certain temps. Les raisons exactes de cet éloignement n’ont pas été confirmées, mais certains remettent en cause le comportement de D. Lequel comportement serait la raison du décès de son épouse, en passant.
En tout cas, l’affaire a relancé le débat sur la nécessité d’investiguer de manière approfondie les antécédents des individus impliqués dans des responsabilités éducatives ou sportives. Des appels ont été lancés pour que des témoignages supplémentaires soient recueillis, notamment auprès des anciens pensionnaires de l’académie. Il est essentiel de rappeler que D. bénéficie, comme tout citoyen, de la présomption d’innocence tant qu’un jugement définitif n’a pas été rendu.
La Rédaction