Publié dans Politique

Lutte contre la malnutrition - L’engagement de Madagascar pèse sur la balance

Publié le mardi, 25 février 2025

40% des enfants à Madagascar souffrent de malnutrition modérée. Le chiffre est alarmant. Toutefois, les acteurs et partenaires impliqués dans la lutte contre la malnutrition semblent rassurés quant à la volonté politique affichée par les dirigeants. En visite officielle à Madagascar depuis le samedi dernier, la sous – secrétaire général des Nations unies et non moins coordinatrice du mouvement SUN (Scalling up for Nutrition) Afshan Khan a été reçu par le Président Andry Rajoelina hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. 

L’émissaire onusienne était accompagnée d’une forte délégation composée, entre autres, de l’envoyé spécial du Gouvernement français et secrétaire général du sommet « Nutrition for growth » (N4G), Brieuc Pont. Avant cette rencontre, la délégation a effectué un déplacement dans le Sud du pays où les Nations unies mènent, aux côtés des autorités locales, une lutte sans relâche pour sortir une partie de la population de l’insécurité alimentaire.

Les échanges ont donc été l’occasion de faire un tour d’horizon sur les avancées en matière de lutte contre la malnutrition à Madagascar. Un combat de longue haleine en faveur duquel la Grande île aura l’opportunité de plaider lors du sommet N4G, qui se tiendra les 27 et 28 mars prochains à Paris. Le Président Andry Rajoelina a réaffirmé la volonté de l’Etat à faire de la nutrition une priorité nationale, et ce en tant que levier de développement du capital humain et de la croissance économique du pays. 

Mobilisation de financements

Au cours d’une conférence de presse organisée en début de soirée hier à la Résidence de France à Ivandry, la sous-secrétaire générale des Nations unies a vivement insisté sur l’importance d’agir face au fléau de la malnutrition. « Un dollar investi dans la nutrition permet d’avoir un retour d’investissement de 23 dollars », souligne – t – elle. 

En évoquant la rencontre avec le Chef de l’Etat, Brieuc Pont, SG du sommet N4G a, quant à lui, déclaré que « nous avons pu constater la volonté du Président Rajoelina à lutter efficacement contre la malnutrition ». Il a ainsi salué « la lucidité du Président face aux défis de la malnutrition à Madagascar et son engagement à relever ces défis ». Il a également insisté sur le rôle de la Grande île en tant que fer de lance dans la lutte contre la malnutrition en Afrique.

Le pays se trouve donc en première ligne dans la lutte contre la malnutrition. Toutefois, un simple engagement ne suffit sans la mobilisation de ressources incluant celles financières. Ainsi, ce sommet de Paris auquel Madagascar est invité à participer permettra aux responsables étatiques de procéder à une mobilisation des financements nécessaires à la lutte contre la malnutrition.

Sandra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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