Publié dans Politique

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Publié le mercredi, 05 mars 2025

UE - Madagascar sur un partenariat fiable et solide. En misant sur le dialogue et le respect mutuel, Madagascar et l'Union européenne aspirent à construire un avenir partagé où les besoins et les aspirations de chaque partie sont pris en compte, dans le cadre d'un partenariat équitable et durable. C’est ce qui ressort de la rencontre entre Rafaravavitafika Rasata, la ministre des Affaires étrangères de Madagascar avec Roland Kobia, ambassadeur de l’Union européenne auprès de la République de Madagascar et de l’Union des Comores hier. En effet, lors de cet entretien, la ministre a exprimé son ambition de développer un partenariat fiable et solide avec l'Union européenne, soulignant l'importance d'un dialogue constructif fondé sur le respect mutuel et une écoute attentive des besoins spécifiques de Madagascar. Cette démarche s'inscrit dans une volonté de coopération renforcée entre Madagascar et l'UE, visant à établir des bases solides pour une collaboration fructueuse. Cette rencontre s'inscrit également dans le cadre de la préparation du premier dialogue de partenariat, inspiré par l'esprit de l'Accord de SAMOA. Les deux parties ont manifesté leur détermination à travailler ensemble pour surmonter les défis communs auxquels elles font face. La ministre Rasata Rafaravavitafika a souligné que ce partenariat ne se limite pas aux échanges économiques, mais englobe également des domaines tels que la sécurité, l’environnement et le développement durable. 

 

Renforcer la formation professionnelle de manière puissante et innovante. Le partenariat conclu entre la Société Colas et le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP) marque une avancée significative dans le renforcement de la formation professionnelle à Madagascar. Cet accord, officialisé par la ministre Marie Marcelline Rasoloarisoa et le directeur général de Colas, Richard Ferrazi, s'inscrit dans une démarche visant à combler le fossé entre la formation dispensée et les exigences du marché du travail. En mettant concrètement en application le décret sur l'alternance, le partenariat assure une meilleure insertion professionnelle des jeunes en leur offrant une expérience pratique au sein d'une entreprise de renom comme Colas. Cette collaboration ne se limite pas à un simple accord ; elle représente une volonté commune de promouvoir une formation professionnelle de qualité, répondant aux besoins réels des secteurs économiques et contribuant à la croissance du pays. Les échanges fructueux avec les acteurs du secteur et la visite des installations de Colas témoignent de l'engagement concret des parties prenantes à transformer le paysage de la formation professionnelle malgache.

 

Le Service de renseignements financiers de Madagascar (SAMIFIN) recherche un nouveau Directeur Général. Et ce, pour succéder à Mamitiana Rajaonarison dont le mandat s'achève en 2025. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 27 mars 2025. Ce poste, crucial pour la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, est pourvu pour un mandat de quatre ans renouvelable une fois. La sélection, garante de l'indépendance du SAMIFIN, se déroule selon une procédure rigoureuse et transparente. Un comité de recrutement, composé de représentants d’institutions publiques et privées clés (dont le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité, la Présidence, la Primature, plusieurs ministères, la Banque centrale de Madagascar et l'Association Professionnelle des Banques), proposera une liste de trois candidats au Président de la République pour nomination par décret. Cette approche publique-privée, incluant une enquête de moralité approfondie, illustre l'engagement envers la bonne gouvernance et l'intégrité dans le processus de sélection du dirigeant de cette institution essentielle. Le choix final du Président de la République se fera donc sur la base des recommandations de ce comité, assurant ainsi un processus de recrutement transparent et impartial.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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