Mais des photos des suspects présumés circulent depuis hier soir. Il semble même que l’un des deux hommes apparaisse dans une autre vidéo, de même nature, avec la même jeune femme, qui a également été partagée dans les messageries des utilisateurs malgaches dudit réseau social.
La vidéo n’a pas laissé insensible. Même si nul n’est censé ignorer la loi, le ministère de la Communication et de la Culture a réagi en rappelant que la diffusion de telles vidéos sans le consentement de la personne concernée constitue une atteinte à la vie privée et peut entraîner des sanctions pénales, notamment en vertu des lois sur la cybercriminalité. La diffusion, mais aussi la simple possession et le partage de ce genre de contenu, est illégale. L’infraction ici est claire.
Cependant, à ce jour, il n’est pas certain qu’une plainte ait été déposée, ni si les autorités ont entrepris des démarches pour identifier et poursuivre les responsables. La situation est d’autant plus préoccupante qu’une partie des internautes ayant partagé la vidéo a contribué à la propagation de cette atteinte à la dignité de la victime, sans prendre conscience des implications légales de leurs actions.
Ce n’est pas la première fois que des photos où vidéos pareilles sont diffusées sur ce réseau social ces dernières années. Beaucoup se rappellent encore de la divulgation de photos intimes d’une ancienne députée ou encore plus récemment déjà une vidéo intime d’une jeune artiste. La loi sur la cybercriminalité est en place pour prévenir ces abus, mais il est évident que sa mise en œuvre doit être renforcée. Les réseaux sociaux ne doivent pas devenir un terrain de jeu pour des actes de violence et d’humiliation publique.
La Rédaction