La CENI confiante
Le rapporteur général de la CENI, Soava Andriamarotafika, a rassuré sur la faisabilité de la situation, soulignant qu'une période de préparation de moins de 90 jours serait suffisante pour organiser ces élections limitées à quatorze Communes. Les règles du jeu restent inchangées, avec une période de propagande de 20 jours pour les candidats. De plus, il a été précisé qu’une "élection partielle" pourrait être envisagée pour les Communes encore engluées dans des procédures administratives. Cela témoigne de la volonté de la CENI de respecter les délais tout en garantissant la transparence et la légitimité des élections à venir. Concernant le processus électoral, les candidats devront se conformer aux mêmes règles que celles établies pour les élections de décembre 2024, avec la possibilité pour ceux ayant déjà participé de se représenter. Cette continuité vise à maintenir une certaine stabilité politique au sein de ces Communes fragilisées. La liste électorale de 2024 demeurera également la référence, sauf si des modifications sont apportées par l'Etat. Ce cadre électoral clairement défini devrait permettre de restaurer rapidement l'ordre dans ces Communes, tout en offrant aux électeurs l'opportunité de choisir leurs représentants de manière démocratique et transparente. On n‘attend plus que le décret de l’exécutif pour confirmer la date proposée par la CENI.
Nikki Razaf