Publié dans Politique

5ème sommet de la COI à Antananarivo - Un rendez-vous axé sur la sécurité et la souveraineté alimentaire

Publié le mardi, 25 mars 2025

Dans un mois, 28 jours plus exactement, Madagascar accueillera  le 5ème sommet  des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) les 23 et 24 avril prochains à Antananarivo. Un rendez – vous incontournable pour les membres de délégation issus des 5 pays membres de la Commission à savoir Madagascar, Maurice, les Seychelles, la Réunion (France) et les Comores.  Ce sommet permet aux Etats membres de définir  les grandes orientations politiques de l’organisation mais également d’échanger sur plusieurs thématiques.

« La sécurité et la souveraineté alimentaire pour le développement du marché de l’Indianocéanie », ce sera autour de ce thème que porteront tous les échanges au cours de ce 5ème sommet. Un sujet hautement important qui rejoint la vision du Président Andry Rajoelina de conduire la Grande île sur le chemin de l’autosuffisance alimentaire et de faire du pays le grenier à riz de l’océan Indien. Ce sommet constitue donc une nouvelle occasion pour Madagascar de solliciter, une fois de plus, une forte mobilisation régionale autour de la sécurité alimentaire et d’appeler ses îles voisines à rallier cette cause dont les enjeux sont à la fois sociaux, économiques et commerciaux.

Plaidoyer et partenariat

 Le statut actuel de la Grande île, qui est aujourd'hui en charge du secrétariat général de la COI à travers l’ancien ministre Edgard Razafindravahy, permettra de renforcer le plaidoyer de l’Etat malgache en faveur d’une souveraineté alimentaire effective. En tant qu’unique organisation régionale du continent africain composée exclusivement d’îles, la COI constitue un porte – voix pour ses Etats membres aussi bien au niveau régional, continental qu’international. Avec ce 5ème sommet, tous les voyants sont donc au vert pour Madagascar puisque l’évènement offre la meilleure des tribunes pour réitérer les ambitions liées à la sécurité alimentaire, et par la même occasion, faire raisonner l’appel au soutien des partenaires régionaux et internationaux.

Durant ses multiples interventions à l’occasion d’évènements et réunions sur la scène mondiale, le Chef de l’Etat malgache n’a eu de cesse de marteler que « l’agriculture est une arme importante pour vaincre la pauvreté ». Afin de concrétiser cette vision ambitieuse, le régime a déjà multiplié les initiatives qui portent notamment sur l’appui au secteur agricole. A preuve, l’organisation des journées nationales de réflexion sur la transformation agricole  au mois de janvier dernier. Un évènement dont le coup d’envoi a été donné par le Président de la République en personne.

S.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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