Publié dans Politique

Projet Base Toliara - Zone protégée Ranobe et forêt des Mikea non concernées

Publié le dimanche, 13 avril 2025

Une fois encore, certains opposants n’ont pas résisté à la tentation de tirer la sonnette d’alarme — même sans raison. Selon eux, le projet Base Toliara serait synonyme de saccage écologique, et la zone protégée de Ranobe, avec ses emblématiques baobabs, serait promise au bulldozer. Sauf que la réalité, documents à l’appui, est tout autre.

Contrairement aux affirmations dénuées de fondement qui circulent, aucune activité d’exploitation ne sera menée à l’intérieur de la Zone protégée PK Ranobe. Selon les documents qui nous sont parvenus, le tracé menant au site du projet n’implique pas de nouvelle route destructrice. L’on parle uniquement d’un simple élargissement d’un ancien chemin de charrette déjà existant. Autrement dit, pas de déforestation massive ni de couloir de la mort pour les baobabs de Ranobe.

D’ailleurs, le projet intègre un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) axé sur la biodiversité. Ce dernier vise non seulement à atténuer les impacts sur l’environnement, mais également à restaurer ce qui peut l’être, notamment par le biais d’actions concrètes de reboisement. Des mesures qui prouvent qu’on est loin d’une démarche à la hussarde.

Quant à la forêt des Mikea, autre épouvantail agité par certains, elle se situe à 20 kilomètres du site du projet. Aucun passage, encore moins d’exploitation, n’est prévu dans cette zone forestière. Une distance suffisante pour couper court aux fantasmes d’une “mainmise industrielle” sur un des joyaux naturels du sud-ouest malgache.

La désinformation, elle, en revanche, continue son petit bonhomme de chemin. A croire que pour certains, faire peur rapporte plus que s’informer. Mais les faits sont têtus : ni la zone protégée de Ranobe, ni la forêt des Mikea ne sont concernées par les activités du projet Base Toliara. 

L.A.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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