D’ailleurs, le projet intègre un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) axé sur la biodiversité. Ce dernier vise non seulement à atténuer les impacts sur l’environnement, mais également à restaurer ce qui peut l’être, notamment par le biais d’actions concrètes de reboisement. Des mesures qui prouvent qu’on est loin d’une démarche à la hussarde.
Quant à la forêt des Mikea, autre épouvantail agité par certains, elle se situe à 20 kilomètres du site du projet. Aucun passage, encore moins d’exploitation, n’est prévu dans cette zone forestière. Une distance suffisante pour couper court aux fantasmes d’une “mainmise industrielle” sur un des joyaux naturels du sud-ouest malgache.
La désinformation, elle, en revanche, continue son petit bonhomme de chemin. A croire que pour certains, faire peur rapporte plus que s’informer. Mais les faits sont têtus : ni la zone protégée de Ranobe, ni la forêt des Mikea ne sont concernées par les activités du projet Base Toliara.
L.A.