Publié dans Politique

Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule

Publié le mercredi, 16 avril 2025
Cette simple photo accrochée à un poteau électrique plantée sur la voie publique (et pas dans le Rova de Madagasikara) est le nouveau sujet de polémique de certains opposants Cette simple photo accrochée à un poteau électrique plantée sur la voie publique (et pas dans le Rova de Madagasikara) est le nouveau sujet de polémique de certains opposants

A quelques jours de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Madagascar, certains membres de l’Opposition malgache semblent avoir choisi la polémique à tout prix. Entre déclarations farfelues, insinuations infondées et indignations hors sujet, leurs prises de parole donnent parfois le sentiment qu’ils s'opposent pour s'opposer, quitte à se couvrir de ridicule.

Le Président français est attendu à Antananarivo les 23 et 24 avril pour une visite d'Etat suivie du Sommet de la Commission de l’océan Indien. Une visite de cette ampleur s’accompagne naturellement de préparatifs protocolaires, telle que la sécurité renforcée, les aménagements urbains, et, comme cela se fait partout dans le monde, affichage de drapeaux et de portraits officiels. Ce sont justement ces éléments qui ont provoqué une salve de critiques de la part de certaines figures de l'Opposition.

L’un d’eux, un politicien installé à Dubaï, un polémiste multirécidiviste, s’est indigné sur les réseaux sociaux de la présence de photos d’Emmanuel Macron dans la Capitale. Une réaction surprenante, quand on sait que c’est une pratique diplomatique courante. Faut-il par exemple lui rappeler que lors de la visite de Paul Kagame à Madagascar, ses portraits ornaient aussi les rues d’Antananarivo, sans que cela ne provoque la moindre levée de boucliers. A l’inverse, lors des déplacements officiels du Président Rajoelina à l’étranger, ses portraits étaient également visibles dans les villes hôtes. L’Opposition feint donc de découvrir un protocole international vieux comme le monde.

Plus étonnant encore, certaines voix prétendent que la rencontre entre Andry Rajoelina et Emmanuel Macron se tiendrait au Palais d’Andafiavaratra. Une information lancée avec assurance, mais dénuée de toute confirmation officielle. Aucune source sérieuse n’a validé ce lieu comme cadre des discussions entre les deux Chefs d’Etat. A moins de disposer de dons de divination, ces commentateurs devraient peut-être attendre les annonces officielles avant de s’alarmer inutilement.

Enfin, cerise sur le gâteau, des membres de l’opposition annoncent leur intention de manifester pour dénoncer... le manque de démocratie. Rien que ça. Ils entendent brandir des banderoles pour ternir l’image du régime actuel. Mais dans les faits, ce sont surtout l’image de Madagascar et sa crédibilité à l'international qu’ils risquent d’écorner.

Car à trop chercher la polémique, à trop vouloir exister par la critique systématique, ces politiciens – souvent sans mandat, sans parti structuré ni ancrage populaire – finissent par se décrédibiliser eux-mêmes. Et donnent l’image d’une Opposition en roue libre, plus soucieuse de se mettre en scène que de proposer une alternative sérieuse.

La Rédaction 

 

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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