Publié dans Politique

Actu-brèves

Publié le mercredi, 16 avril 2025

Bâtir une coopération solide et dynamique entre Madagascar et les Emirats arabes unis. Le Dr Salim Ibrahim Bin Ahmed Mohamed Alnaqbi, ambassadeur des Emirats arabes unis à Madagascar, s’est entretenu avec Eric Ratsimbazafy, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères hier. Les discussions ont porté sur plusieurs projets d’accords bilatéraux en cours de finalisation, visant à établir un partenariat économique stratégique, durable et tourné vers l’avenir entre Antananarivo et Abou Dhabi. Madagascar a réaffirmé son engagement à approfondir et diversifier ses relations économiques avec les Emirats arabes unis. En effet, le Gouvernement malagasy a exprimé sa volonté manifeste d’intensifier les efforts conjoints pour concrétiser les accords entre les deux pays, dans un climat de confiance mutuelle et de coopération active, mais aussi de répondre aux enjeux économiques contemporains.

 

Collaborer étroitement avec ses partenaires techniques et financiers pour réaliser ces projets majeurs. Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a reçu hier à Anosy deux personnalités de premier plan pour discuter de projets d'envergure visant à propulser le développement de Madagascar. Dans un premier temps, il a accueilli les représentants de la Banque africaine de développement (BAD) ainsi que ceux du projet PACFC. Les échanges ont notamment porté sur l'avancement des travaux de construction de la RNT12A, un axe vital reliant Taolagnaro à Vangaindrano. Ce projet constitue une infrastructure essentielle pour améliorer la fluidité du trafic et le développement économique dans la région Sud-est de l’île. Par la suite, le ministre a reçu une mission de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), venue à Madagascar pour mener une étude approfondie sur la préparation des travaux du projet d’autoroute Antananarivo–Toamasina, phase 2. Ce projet ambitieux nécessite une préparation rigoureuse, un point souligné par les experts présents qui ont insisté sur l'importance d'une coordination efficace pour garantir le succès des futurs travaux. Ces rencontres témoignent de l'engagement ferme du Gouvernement envers un développement durable et intégré pour Madagascar, cherchant à renforcer les infrastructures stratégiques du pays et améliorer la vie quotidienne de ses citoyens.

Le décret MECIE, reformé, ouvre une nouvelle ère pour la gouvernance environnementale. Après plus de vingt ans d'attente, le Gouvernement malagasy vient de franchir une avancée majeure dans le domaine de la gouvernance environnementale à Madagascar avec la réforme tant attendue du décret MECIE (Mise en compatibilité des investissements avec l’environnement). En effet, l’atelier de lancement officiel du décret MECIE s'est tenu hier, présidé par le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Andonirina Fontaine. Ce décret, adopté sous la référence n° 2025-080 le 28 janvier 2025, établit un cadre réglementaire équilibré et structuré, intégrant les dimensions économiques, environnementales et sociales du développement durable. Il vise à garantir que tout investissement réalisé sur le territoire malagasy soit en parfaite adéquation avec les principes du développement durable, pour ainsi favoriser un avenir meilleur pour le pays. Le décret MECIE est le résultat d’un processus participatif de grande envergure, impliquant des parties prenantes provenant des différentes provinces du pays, des ministères sectoriels, ainsi que la société civile et les partenaires techniques et financiers. Grâce à ce cadre renforcé, les investissements à Madagascar seront non seulement mieux encadrés, mais aussi plus durables et cohérents avec les Objectifs de développement durable. Cela ouvre la voie à une croissance plus responsable et résiliente, permettant à Madagascar de faire face aux défis environnementaux tout en promouvant un développement économique équitable et inclusif. 

 

Ouvrir des routes commerciales à l’artisanat malagasy au Canada. La signature d’un accord de coopération entre la Chambre de commerce et de coopération Canada-Madagascar (CanCham) et le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a eu lieu hier à Andavamamba. C’est une étape importante dans le renforcement des liens commerciaux entre Madagascar et le Canada, en mettant l'accent sur la promotion des produits artisanaux malagasy sur le marché canadien. L'accord vise non seulement à améliorer la visibilité des artisans malagasy à l'étranger, mais également à attirer de nouveaux investisseurs vers l'île, en leur présentant un potentiel inexploité et des produits de qualité. Dans le cadre de cet accord, des formations spécifiques seront mises en place pour éduquer et soutenir les entrepreneurs locaux, avec un accent particulier sur les secteurs du tourisme et de l'artisanat. Cela ouvrira de nouvelles perspectives pour les jeunes vulnérables et les femmes talentueuses qui cherchent à s'affirmer dans le monde des affaires. La ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Viviane DEWA, et la présidente de CanCham, Ando Lalaina Ratovomanana, ont ainsi scellé ce partenariat prometteur qui pourra transformer les opportunités économiques et la vie de nombreux malagasy. D’ailleurs, à la fin du mois, cet engagement se traduira par une rencontre des entrepreneurs du tourisme et de l'artisanat malagasy avec CanCham au Canada. Ces discussions visent à explorer des opportunités d'affaires et établir des collaborations fructueuses qui pourront soutenir le développement durable et l'essor économique de Madagascar. 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff