Publié dans Politique

Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome

Publié le jeudi, 24 avril 2025

Les Chefs d’Etat et de gouvernement ayant participé au sommet de la Commission de l’océan Indien, qui s’est tenu hier à Antananarivo, ont salué le Président malgache dès la fin des travaux, sauf changement de programme de dernière minute. Toutefois, plusieurs d’entre eux devraient recroiser Andry Rajoelina très prochainement.

Le Chef de l’Etat malgache est en effet attendu à Rome, ce samedi, pour assister aux obsèques du pape François, place Saint-Pierre. L’information a été confirmée par une source autorisée. Une cinquantaine de Chefs d’Etat et quelque 130 délégations étrangères sont attendus pour cette cérémonie d’adieu.

A l’annonce du décès du souverain pontife, lundi, le Président Andry Nirina Rajoelina avait exprimé sa vive émotion et rendu hommage au Saint-Père. Dans un message solennel relayé sur les réseaux sociaux de la Présidence, il a déclaré que « C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès du Saint-Père, le pape François ».

Il a également rappelé les liens forts qu’il avait noués avec le pape, qu’il a rencontré à plusieurs reprises. « Sa simplicité a touché le cœur de nombreuses personnes. Mais plus encore, ce sont les messages d’amour et de fraternité qu’il a transmis qui marqueront les esprits », a souligné le Président.

Les relations entre le pape François et Andry Rajoelina ont été empreintes de respect et d’estime mutuelle. Dès avril 2013, alors président de la Transition, Rajoelina avait été reçu en audience au Vatican. Dix ans plus tard, le 17 août 2023, une nouvelle audience solennelle avait permis de renforcer les liens entre Madagascar et le Saint-Siège. Entre-temps il y a eu une rencontre entre les deux lors de la visite du pape dans la Grande île en septembre 2019. 

Le Président de la République a tenu à s’associer à la douleur des fidèles malgaches et de la communauté chrétienne à travers le monde. « Cela restera à jamais gravé dans la mémoire de tous. Et dans mon esprit, et dans mon cœur également », a-t-il conclu avec recueillement.

Un dernier hommage dans la simplicité

Les obsèques du pape François, décédé lundi à l’âge de 88 ans, auront lieu samedi 26 avril à 10 h (heure locale) au Vatican. Comme il l’avait souhaité, la cérémonie se déroulera dans la sobriété, loin du faste habituel.

Les funérailles se dérouleront en trois temps. Elles débuteront par une messe sur la place Saint-Pierre, présidée par le doyen du collège des cardinaux, Giovanni Battista Re. Suivront ensuite l’Ultima commendatio (la dernière recommandation, avec bénédiction du cercueil par l’eau et l’encens) et la Valedictio (le dernier adieu).

Enfin, une procession conduira le cercueil à travers la ville de Rome, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. L’inhumation privée s’y tiendra, en présence d’un cercle restreint, conformément aux normes rituelles qu’avait lui-même validées le pape François un an plus tôt.

Recueillis par Lalaina A. 

 

Fil infos

  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
  • Pillages à Antananarivo - La longue facture du chaos
  • Une mission du Panel des Sages de la SADC pour restaurer la paix et la gouvernance démocratique
  • Sortie de crise à Madagascar - Une situation à donner le tournis
  • Crise administrative - Des défaillances de facturation reconnues par la JIRAMA
  • Andry Rajoelina - « J’ai dû rejoindre un lieu sécurisé »
  • Présidence du Sénat - Jean André Ndremanjary assure l’intérim

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Règles générales prioritaires
    En ce début de cycle nouveau, il importe de rappeler certains principes de base qui figurent comme étant des lignes directrices à respecter, des balises pour éviter les dérapages ou toutes formes d’abus. Quelques règles inévitables s’imposent. Règle numéro un : respect de l’Etat de droit. Concept de fond qui garantit la crédibilité d’un régime en place, le respect de l’Etat de droit dans toutes ses composantes incarne l’identité d’une Nation digne de respect et de reconnaissance. Un Etat de droit signifie un pays qui respecte la loi en vigueur, les Institutions républicaines et place la dignité humaine au centre des intérêts comme étant une priorité cardinale. Personne n’est au-dessus de la loi ! Un Etat de droit entend la mise en œuvre de façon stricte de la bonne gouvernance, ce qui présuppose la priorité accordée à la transparence. De fait, une gestion saine des ressources publiques et de la…

A bout portant

AutoDiff