Publié dans Politique

Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien

Publié le jeudi, 24 avril 2025

Le Ve sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission de l’océan Indien (COI) tenu à Antananarivo Madagascar a pris fin.  Cette rencontre de haut niveau, qui s’est tenue dix ans après le précédent tenu à Moroni en 2014, a réuni les dirigeants des cinq Etats membres de l’organisation régionale – les Comores, la France, Madagascar, Maurice et les Seychelles – ainsi que le secrétaire général de la COI, M. Edgard Razafindravahy. Des représentants des pays partenaires et des organisations internationales, parmi lesquels l’Union européenne, l’Organisation internationale de la Francophonie ou encore les Nations unies, ont également pris part aux travaux.

Le sommet a permis de dresser un bilan des actions menées par la COI au cours de la dernière décennie, tout en définissant les grandes orientations politiques régionales pour les prochaines années. Quatre axes prioritaires ont été retenus, à savoir la sécurité alimentaire, la résilience climatique, la sécurité maritime et la santé publique.

Sur le volet sécurité alimentaire, les dirigeants ont validé le Programme régional de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PRESAN) et ont réaffirmé leur soutien à une agriculture durable, dans la continuité des engagements pris lors de la conférence ministérielle régionale de mars 2025.

Concernant la résilience climatique, l’accent a été mis sur la promotion de l’économie bleue, la lutte contre la pollution marine et l’amélioration de l’accès aux financements climatiques pour les Etats insulaires. Le sommet a également réitéré l’importance de la sécurité maritime, avec un engagement en faveur du renforcement de l’architecture régionale, la protection des câbles sous-marins et la lutte contre la pêche illégale.

En matière de santé publique, les dirigeants ont apporté leur soutien au réseau régional SEGA – One Health et à la création d’un centre régional de santé, visant à renforcer les capacités collectives face aux menaces sanitaires.

En marge des travaux pléniers, plusieurs événements ont enrichi les échanges. Une conférence sur l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les violences basées sur le genre, ainsi qu’un forum économique réunissant les acteurs du secteur privé, ont permis de mettre en lumière les défis sociaux et les opportunités de développement de la région.

La clôture du sommet a été marquée par un discours du Président de l’Union des Comores, SEM. Azali Assoumani, président en exercice de la COI. Il a salué les résultats obtenus, tout en insistant sur la nécessité d’assurer un suivi rigoureux des décisions adoptées. Il a également exprimé la gratitude collective envers le Gouvernement malgache pour l’accueil et l’organisation de ce sommet, soulignant le leadership du Président Andry Rajoelina.

A l’issue de ce sommet, les Etats membres ont réaffirmé leur attachement à la coopération régionale et leur volonté de construire un avenir commun fondé sur la solidarité, la paix et le développement durable dans l’espace de l’océan Indien.

Recueillis par L.A.

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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