Publié dans Politique

Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité

Publié le dimanche, 04 mai 2025

La direction générale de la polyclinique sise à Ilafy sort de son silence et oppose un démenti catégorique aux propos tenus par le colonel Rakotomamonjy Patrick. Ce dernier a balancé, dans une déclaration largement relayée, des contre-vérités sur l’établissement dont une obligation de passage de 48 heures dans cet établissement avant toute évacuation sanitaire. La réponse de l’établissement médical ne s’est pas fait attendre.

« Il n'y a pas de convention entre l'hôpital militaire et la polyclinique », martèle la direction dans un communiqué officiel. Elle rappelle que la décision de transfert vers un autre établissement ou d’évacuation sanitaire relève exclusivement du patient ou de sa famille. Ce choix, insiste-t-elle, leur appartient pleinement et s’exerce en toute liberté. La polyclinique ne joue aucun rôle dans cette décision et ne l’influence en aucun cas.

Notons d’ailleurs que la polyclinique d’Ilafy n’est pas la seule structure habilitée à prendre en charge des fonctionnaires. Plusieurs hôpitaux et centres de santé sont également agréés pour ce faire. La liberté de choix est garantie. Agréée depuis 2003, la polyclinique respecte scrupuleusement les normes requises pour la prise en charge de cette catégorie de patients.

Quant à l’affirmation selon laquelle tout patient devrait obligatoirement transiter 48 heures à la polyclinique avant d’être évacué, elle est qualifiée d’« absolument fausse ». La direction précise que lorsqu’elle est sollicitée dans le cadre d’une évacuation sanitaire, elle n’intervient qu’en vertu de ses obligations médicales. Elle procède alors à une évaluation de l’état de santé du patient pour s’assurer qu’il peut supporter un voyage, voire à sa stabilisation préalable si nécessaire. Rien dans cette procédure ne relève d’une obligation imposée au patient.

La direction générale tient à souligner que toute déclaration contraire est infondée et ne reflète ni les engagements de l’établissement, ni ses pratiques. Elle se réserve par ailleurs le droit d’engager des poursuites judiciaires contre toute personne ou entité portant atteinte à son image ou diffusant des informations mensongères à son sujet.

L.A.

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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