Publié dans Politique

Assemblée nationale et Sénat - Aucun signe de déstabilisation du pouvoir en place

Publié le mardi, 20 mai 2025

Ni à l’Assemblée nationale ni au Sénat, aucune action concrète ni initiative ne semble avoir été entreprise dans le but d’ébranler ou de remettre en question la stabilité du régime en vigueur. L’ambiance générale, au sein des différentes institutions de la République, penche plutôt vers le calme. 

En effet, les bruits de couloir et spéculations relayées la semaine dernière, faisant état d’une possible motion de censure dirigée contre le Gouvernement conduit par Christian Ntsay, se sont peu à peu dissipés, faute d’éléments crédibles ou de démarches officielles venant corroborer ces rumeurs. 

Le député Fetra Rakotondrasoa, issu des rangs de la majorité présidentielle, concède l’existence d’un certain malaise perceptible parmi les parlementaires, notamment en raison du non-respect de certaines clauses du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Toutefois, il affirme n’avoir jamais eu connaissance d’un quelconque texte de motion et considère que toute cette agitation s’apparentait davantage à un simple « ballon d’essai » qu’à une véritable initiative politique mûrie. Pour lui, il s’agissait avant tout d’une manœuvre pour tester les réactions, sans réelle intention de déstabiliser.

Un discours tout aussi mesuré est tenu dans les rangs de l’Opposition. Le député Narson Rafidimanana déclare ne pas avoir été sollicité ni impliqué dans une quelconque entreprise visant à renverser le Gouvernement actuel par le biais d’une motion. Il laisse entendre que la conjoncture politique ne s’y prête pas et souligne qu’il aurait sans doute décliné toute participation à une telle opération, même si celle-ci avait vu le jour.

 

Du côté du Sénat, la posture est également empreinte de sérénité. Le président de la Chambre haute, le Général Richard Ravalomanana, est intervenu publiquement hier, à l’occasion de l’adoption de l’ordre du jour. Il a voulu rassurer quant à la position de l’institution qu’il dirige, en appelant à la cohésion entre les sénateurs et en les exhortant à ne pas céder aux pressions diverses ni aux tentatives d’intimidation diffusées sur les réseaux sociaux.

 Il a tenu à préciser que le Sénat n’entretient aucun différend avec le pouvoir exécutif, et qu’il reste résolument solidaire du régime en place. Son message a été sans équivoque, à savoir faire primer l’intérêt général et œuvrer collectivement à la sauvegarde de la paix et de la stabilité nationales.

La Rédaction

 

 

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff