Publié dans Politique

Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place

Publié le dimanche, 13 juillet 2025
Suite à la publication de faux sujets sur les réseaux sociaux, trois personnes sont déjà placées en détention provisoire Suite à la publication de faux sujets sur les réseaux sociaux, trois personnes sont déjà placées en détention provisoire

Des mesures exceptionnelles pour garantir l'intégrité de l'examen. Face aux inquiétudes grandissantes concernant la circulation de faux sujets d'examen, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a mis en place un dispositif de sécurité drastique pour l'organisation du baccalauréat 2025 à Madagascar. L'objectif est de préserver la crédibilité des épreuves, en s'assurant de leur bon déroulement sur l'ensemble du territoire. La première mesure liée à ce dispositif est la mise en « conclave » de toutes les personnes impliquées dans la préparation des sujets d'examen. Du 23 juin au 31 juillet 2025, ces responsables seront placés dans un lieu sécurisé, en isolement complet, sans aucune possibilité de sortir ou de communiquer avec le monde extérieur. Pour garantir une sécurité maximale, il leur est formellement interdit d'introduire tout objet personnel comme le téléphone portable, livre, clé USB ou autres documents. Dès leur entrée dans le conclave, l'ensemble des sujets d'examen est immédiatement réélaboré pour déjouer toute fuite potentielle.

 

Surveillance technologique et logistique renforcée

Pour compléter cet isolement, une surveillance technologique de pointe est déployée. Les sites du conclave sont équipés de caméras fonctionnant 24 heures sur 24. De plus, la chaîne logistique du transport des épreuves a été renforcée grâce à l'installation de 208 caméras dans les véhicules de transport, un don octroyé par le Fonds commun de l’éducation (FCE). Ce système permet un suivi en temps réel et une traçabilité complète des sujets, depuis leur conception jusqu'à leur distribution dans les centres d'examen.

Au-delà des mesures physiques, l'Etat mène une lutte active contre la désinformation en ligne. En collaboration avec la Brigade de lutte contre la cybercriminalité, une surveillance des réseaux sociaux est effectuée pour traquer les individus propageant de fausses informations ou de faux sujets. « Il ne s’agit que d’anciens sujets dont la date a été simplement modifiée et non de vrais sujets d’examen de l’année en cours, dans le but de tromper les gens », selon les explications. Cette initiative a déjà conduit à l'arrestation de quatre personnes, dont trois ont été placées en détention provisoire. Le ministère rappelle au public qu'un numéro, le 038 12 586 86, est disponible pour signaler tout acte suspect ou toute tentative de corruption liée aux examens.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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