Publié dans Politique

Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »

Publié le jeudi, 17 juillet 2025

Conformément à ce qu’il avait annoncé la semaine dernière à Sainte-Marie, le Président Andry Rajoelina a reçu les représentants du personnel de la société JIRAMA hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Cette rencontre a vu la présence du ministre des Finances et du Budget, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, ainsi que des membres du staff au sein de la Présidence.

D’emblée, le  Président Andry Rajoelina a tenu à expliquer les raisons qui l’ont poussé à convoquer cette réunion face aux « inquiétudes » de ces membres de syndicat de la JIRAMA concernant une hypothétique privatisation. Le Chef de l’Etat a également tenu à expliquer les tenants et aboutissants du redressement au sein de cette société d’Etat.

« L’Etat est actionnaire à 100% à la JIRAMA et cela reste inchangé dans le nouveau statut. L’intégration d’un nouvel actionnaire n’a jamais été envisagée », a martelé le Président tout en assurant que l’Etat est toujours prêt à écouter si les employés ont d’autres inquiétudes.

Sortir de l’impasse 

Le numéro un du pays a également soutenu que la situation de la compagnie nationale d’eau et d’électricité demeure l’une des priorités de son régime. Sur cette lancée, il a indiqué que l’objectif est, avant tout, de résoudre tous les problèmes auxquels la société est confrontée. En effet, l’énergie est un des piliers du pays et, par conséquent, la population dépend en grande partie de la production d’électricité de la JIRAMA.

« Deux choix s’offrent à nous : rester dans cette situation ou faire des efforts pour redresser la JIRAMA », a déclaré le Président. Le plan de redressement a déjà été élaboré depuis l’année 2017, selon ses explications.

Le Chef de l’Etat a attiré l’attention des employés sur plusieurs problèmes liés notamment aux pertes techniques : perte de 29% sur la production à cause de la vétusté des lignes électriques, perte à cause de la forte consommation des groupes qui s’élève à 144 milliards d’ariary par an. A cela s’ajoutent les vols et détournements de carburant. 

Au terme de la réunion, le Président insiste sur la collaboration entre l’Etat et les employés pour arriver à un véritable redressement de la JIRAMA.

S.R. 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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