Publié dans Politique

Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  

Publié le vendredi, 01 août 2025

L’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) n’a pas mâché ses mots. Dans un communiqué publié hier, il dénonce les propos tenus par le président du Sénat, le Général Ravalomanana Richard, à l’encontre d’un journaliste lors d’une séance tendue à Anosy, le 30 juillet dernier.

Selon l’OJM, les propos du président de la Chambre haute sont "déplacés et condescendants" et donnent une mauvaise image du respect de la liberté de la presse à Madagascar. « Le journaliste n’est ni parlementaire ni juriste ni autre. Il est journaliste. Son rôle est de collecter et diffuser des informations vraies et de poser les questions qui doivent être posées », rappelle l’OJM dans son communiqué.

 

L’Ordre souligne aussi que les responsables publics, en particulier les élus, ont le devoir de répondre aux questions des journalistes qui relaient celles de la population.

L’attitude du président du Sénat est, pour l’OJM, le reflet des pressions morales et des tensions que subissent régulièrement les journalistes dans l’exercice de leur métier, que ce soit de la part des élus, des responsables administratifs, ou encore des Forces de l’ordre. A cela s’ajoutent, selon l’Ordre, des menaces plus graves, parfois physiques. 

« Toute forme de pression contre les journalistes constitue une atteinte à la liberté de la presse », insiste-t-il.

Le communiqué met aussi en avant la nécessité d’un respect mutuel entre journalistes et responsables publics. Il rappelle que la liberté de la presse est l’un des piliers d’un Etat démocratique et que les institutions de la République doivent garantir ce droit fondamental.

 

Par ailleurs, l’OJM s’adresse aussi directement aux journalistes, les appelant à respecter les règles de leur métier, notamment l’éthique et la déontologie, qu’il considère comme les meilleures protections contre les attaques et les menaces.

 

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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