Publié dans Politique

Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC

Publié le mardi, 12 août 2025

Une nouvelle page s’ouvre pour la diplomatie malgache. Hier, au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato, Rasata Rafaravavitafika, actuelle ministre des Affaires étrangères de Madagascar, a officiellement pris la présidence du Conseil des ministres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). La cérémonie de passation s’est déroulée avec son homologue zimbabwéen, ministre sortant, dans une atmosphère empreinte de solennité et de coopération régionale.

Nommée à la tête de la diplomatie malgache en janvier 2024, Rasata Rafaravavitafika incarne un parcours à la fois rapide et exemplaire. Diplômée de l’Ecole nationale d’administration de Madagascar, elle a débuté comme agent diplomatique et consulaire en 2016 avant de gravir méthodiquement les échelons. Chercheuse en relations internationales depuis 2019, elle a occupé des postes stratégiques au sein du ministère, pour ne citer comme exemple que celui de directrice de l’expansion économique (2020-2024), directrice de cabinet par intérim (2021-2022), et auparavant Supervising officer en charge de l’attraction des investissements directs étrangers et du branding du pays.

Son ascension illustre la devise qu’elle aime citer, empruntée à André Malraux qui est : « Commander, c’est servir, rien de plus, rien de moins. » Une philosophie qui trouve écho dans ses engagements, à la fois pour promouvoir Madagascar sur la scène internationale et pour renforcer les liens au sein de la SADC.

En prenant la présidence du Conseil des ministres de l’organisation régionale, Rasata Rafaravavitafika porte désormais une double responsabilité, celle de défendre les intérêts de la Grande île et celle de contribuer aux orientations stratégiques qui façonneront l’avenir économique et politique de l’Afrique australe. Une mission d’envergure, à l’image de son parcours déjà marqué par l’engagement et la constance.

Lalaina A. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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