Publié dans Politique

Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts

Publié le jeudi, 18 septembre 2025

Lalatiana Rakotondrazafy répond avec fermeté à la récente manifestation menée par une poignée de conseillers municipaux d’Antananarivo, menée par Rakotoarisoa Faniry Alban dit Gangstabab, Clémence Raharinirina et Lily Rafaralahy. Hier, ces élus d’Opposition ont défilé dans les rues de la Capitale, traînant des bidons et répétant en boucle via un haut-parleur des propos de la sénatrice tenus en 2016 sur le délestage et l’approvisionnement en eau. 

Leur objectif affiché était de « convaincre » la parlementaire de rejoindre leur mouvement de protestation contre les coupures d’électricité et les problèmes d’eau à Antananarivo. Ou de mettre la sénatrice dans l’embarras. Notons que cette manifestation a été organisée un jour de marché du côté de Mahamasina et d’Anosy. Pour beaucoup, il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’un calcul prémédité par les manifestants, pour tenter de rameuter le plus de gens possibles derrière leur mouvement. Une tentative qui n’a manifestement pas eu le résultat escompté. 

En tout cas, dans une réaction claire et posée, publiée sur ses réseaux sociaux, la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy a affirmé que ses positions de 2016 restent entièrement valables. Elle a souligné que la responsabilité principale pour résoudre ces problèmes incombe au Gouvernement exécutif, et non à une action de rue. Cependant, l’ancienne journaliste et chroniqueuse politique a tenu à rappeler que contrairement à la situation d’il y a presque dix ans, aujourd’hui, des mesures concrètes sont déjà en cours. Elle a notamment évoqué la mise en place de parcs solaires, l’installation de groupes électrogènes, ainsi que le lancement d’un appel d’offres international pour le remplacement de 64 km de conduites d’eau dans la ville.

La sénatrice a insisté sur le fait que des programmes solides existent pour résoudre ces difficultés, et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’achèvement des travaux. Selon elle, le rôle des autorités législatives et de la population est désormais de suivre et d’accompagner la mise en œuvre de ces projets, et non de chercher à provoquer des manifestations qui n’apportent pas de solution concrète. Elle a critiqué l’Opposition pour son manque d’actualisation sur la situation réelle et a dénoncé leur volonté de semer le désordre en imaginant un scénario à la « Népal » sur le sol malgache.

Par ailleurs, Lalatiana Rakotondrazafy a laissé entendre qu’elle ne se laissera pas manipuler par des tentatives de mobilisation fondées sur des idées dépassées ou sur le sensationnalisme. Et elle de conclure ainsi en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques et citoyens, estimant que la voie actuelle, basée sur des actions concrètes et planifiées, est la plus efficace pour résoudre les problèmes d’électricité et d’eau de la Capitale.

La rédaction

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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