Des enquêtes sont en cours pour identifier et traduire en Justice les responsables. Cette réaction intervient suite aux déclarations du Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk, qui s'était dit "choqué" par la réponse violente aux manifestations, dont les revendications dépassent désormais le mécontentement lié aux coupures d'infrastructures. Il avait appelé à la cessation de l'usage de la force disproportionnée et à la libération des manifestants arrêtés "arbitrairement". Le Gouvernement s'est, par ailleurs, défendu en réaffirmant que la Constitution malgache garantit la liberté d'expression et de réunion pacifique. Cependant, ces droits doivent s'exercer dans le respect de la loi et de l'ordre public, chaque rassemblement étant soumis à une autorisation préalable "pour le maintien de la paix". Cette position fait écho aux dispositions de l'article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PICP), qui, tout en garantissant la liberté d'expression, prévoit des restrictions nécessaires à la sauvegarde de la sécurité nationale ou de l'ordre public. Enfin, les autorités ont exprimé leur gratitude envers les organisations régionales et les pays amis pour leur solidarité, affirmant que ce soutien renforce leur engagement en faveur de réformes visant un développement durable et inclusif.
N.R.